Le Département innove en faveur des familles yvelinoises

Larédaction

Jeudi 23 septembre, le Président du Conseil général, Alain Schmitz, visite à Mantes-la-Jolie une structure expérimentale qui accueille des enfants bénéficiant à la fois d’une mesure de protection par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) et souffrant d’autres troubles.

 

Lancé il y a un an et demi, le projet est expérimental en Ile de France. En lien étroit avec les familles, il s’agit d’accueillir dans une structure innovante des enfants bénéficiant à la fois d’une mesure de protection par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) et d’une orientation de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) pour troubles du comportement susceptibles de mettre en échec leur scolarité et leur prise en charge dans des structures classiques du Social et du Médico-social
Le projet des Accueils Educatifs et Thérapeutiques du Val de Seine (AETVS) a été confié à la Fondation « La vie au grand air » (lire ci-dessous) qui a aussi apporté son expertise pour sa mise en œuvre.
La réussite de ce dispositif tient essentiellement dans l’accompagnement des équipes éducatives et thérapeutiques au plus près des besoins de chaque jeune, 30 enfants et adolescents en tout répartis sur trois sites (Mantes-la-Jolie, Flins et bientôt Limay) et âgés de 12 à 18 ans. Pour permettre aux 40 salariés de répondre à cet objectif de proximité avec les familles et de prise en charge des jeunes, les services du Conseil général ont développé un important travail de partenariat institutionnel réunissant à la fois la délégation territoriale des Yvelines de l’Agence Régionale de la Santé (ARS), l’Inspection Académique des Yvelines et le Réseau de Santé Mentale Yvelinois.
En outre, afin de permettre aux jeunes une meilleure intégration dans la cité, le Département a choisi d’implanter ces petites unités d’hébergement (10 places) en ville.
Le projet des AETVS répond à une ambition du Conseil général des Yvelines : mettre l’innovation au plus près des Yvelinois, en particulier en faveur des Yvelinois les plus fragilisés. Cette exigence a un coût. La mise en place des AETVS est une opération ambitieuse dont le coût d’investissement totalise près de 3,5 M€ dont 2,5 M€ à la charge du Département des Yvelines.
Ce projet innovant en matière d’action sociale en faveur de l’enfance et de la famille n’est pas le seul aujourd’hui à avoir reçu le soutien du Département, il faut citer aussi le Pôle Educatif Madeleine Delbrel à Hardricourt (18 places d’accueil de jour, et séquentiel) porté par la Fondation d’Auteuil, le service d’accueil de jour mis en œuvre par la Fondation Méquignon à Voisins-le-Bretonneux (18 places pour les 10-17 ans) et le service éducatif et pédagogique Emergence à Rambouillet de 16 places mis en œuvre par la Sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence des Yvelines.

La Fondation « La vie au grand air »
Créée en 1927, la Fondation « La vie au grand air » développe des actions en faveur des enfants et des familles. Forte de ses 750 salariés, la Fondation gère 17 structures et services dans 14 départements représentant ainsi près de 40 M€ de charges de fonctionnement annuelles.

Schéma Départemental de l’Action Sociale : la 3e génération examinée vendredi par l’Assemblée Départementale
A la veille du vote du schéma de troisième génération, la réalisation du schéma de 2ème génération permet aujourd’hui d’atteindre 1884 places d’accueil ( toute forme d’accueil confondu) dans le domaine de l’aide social à l’enfance.
Le Département des Yvelines est aujourd’hui bien équipé, l’ambition du troisième schéma dans le domaine de l’ASE – examiné vendredi 24 septembre par l’Assemblée Départementale – ne sera pas tant de construire des places nouvelles mais d’adapter les modalités de prise en charge afin d’aller au-delà de l’alternative « aide à domicile/placement » et de faire correspondre les places au profil et à l’âge des mineurs confiés au département.
Cette ambition s’inscrit pleinement dans la loi de mars 2007 réformant la protection de l’enfance qui introduit de nouvelles formules d’accueil souples, alternatives et évolutives.
Cet objectif ne pourra être atteint qu’en poursuivant le travail partenarial exemplaire mené aujourd’hui entre les associations et la direction de l’Enfance, de l’Adolescence, de la Famille et de la Santé du Département.

 

 

 



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