Aslan Zeynep, second accessit du premier Grand Prix de l’International créé par les conseillers du Commerce extérieur de la France (CCEF), a prospecté avec succès le marché turc pour le compte de la société Sergi basée à Achères.
A 22 ans, Aslan Zeynep fait partie des quatre étudiants en alternance récompensés par le Grand Prix de l’International, créé par les CCEF pour mettre en valeur la réussite des jeunes Français à l’étranger. Etudiante en BTS Commerce international à l’ITEVEC (Saint-Germain-en-Laye), Aslan Zeynep a prospecté le marché turc pour le compte de la société Sergi, basée à Achères et spécialisée dans la vente des systèmes de protection contre l’incendie et l’explosion des transformateurs électriques à bain d’huile.
Le jury l’a récompensée du second accessit pour « son dynamisme allié à sa bonne perception des négociations interculturelles ».
Déjà distinguée deux fois par le comité des Yvelines
Jeune Yvelinoise issue d’une famille d’origine turque, Aslan Zeynep a su exploiter sa double culture en optant, après un bac technologique au lycée Le Corbusier (Poissy), pour une carrière tournée vers l’international. Après un stage de six mois à Londres, elle choisit une formation de BTS en alternance et rejoint la société Sergi.
Le groupe, qui emploie une cinquantaine de personnes en France, vend ses systèmes d’extinction dans 61 pays et réalise l’essentiel de son chiffre d’affaires (20 millions d’euros) hors de France. Aslan Zeynep effectue son stage, qui va lui permettre de valider son BTS, dans la filiale indienne de Sergi, à Delhi, où le groupe a localisé son service marketing. C’est de là-bas qu’elle prospecte le marché turc et décroche plusieurs commandes.
Déjà distinguée à deux reprises par le Comité des Yvelines des CCEF, qui organise depuis plus de quinze ans un Prix de l’International, Aslan Zeynep a reçu sa nouvelle récompense le 14 juin dernier à Marseille, lors de l’assemblée générale des Cnccef.
L’objectif de ce Grand Prix, ou « palmarès des jeunes talents, auteurs des meilleurs mémoires et rapports de stages à l’international », est de susciter des vocations dans un secteur – le commerce extérieur – où la France vend chaque jour 150 millions d’euros de moins qu’elle achète.