En marge des travaux d’été qui vont émailler les routes départementales, le Conseil général maintient sa volonté de développer un réseau routier et de transports collectifs plus efficace et plus étendu.
Faciliter les déplacements des Yvelinois. Bien qu’il n’en ait pas la compétence directe, le Conseil général essaie de peser de tout son poids pour favoriser l’arrivée de nouvelles infrastructures de transports routiers et collectifs sur son territoire.
« D’une manière générale, les Yvelines sont un département où l’on se déplace beaucoup (4 déplacements par jour et par habitant), explique Jean-Marie Tétart, Vice-président du Conseil général délégué aux transports. Avec une particularité : une grande dépendance à la voiture, qui représente 54% des déplacements (jusqu’à 70% dans les zones rurales) contre 38% en Ile-de-France ».
Un manque flagrant de transports en commun
Pourquoi autant ? L’explication est simple : un manque flagrant de transports en commun. Et la tendance, déjà lourde, devrait se poursuivre si l’on en croit le nouveau SDRIF (Schéma directeur de la région Ile-de-France) pour lequel l’assemblée départementale a déjà exprimé son désaccord.
C’est pourquoi, en plus de sa compétence de gestion des 1577 km de routes départementales (7 M€ d’entretien par an), le Conseil général agit et cofinance plusieurs projets stratégiques, permettant un maillage routier toujours plus important.
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Les travaux en cours, engagés et financés : la déviation de Richebourg, l’échangeur Mantes-Ouest, la déviation de Saint-Nom-la-Bretèche sur le RD 307, la RD 30 à Plaisir et le tramway T6 Châtillon-Viroflay.
- Les travaux à l’étude : l’échangeur des Graviers entre Rosny-sur-Seine et Mantes-la-Jolie, le pont d’Achères, la liaison Seine-Aval – Cergy-Pontoise.
Parallèlement, le Conseil général soutient les grands projets de transports en commun comme la Tangentielle Ouest, la ligne nouvelle Paris-Normandie ou le pôle multimodal de Versailles Chantiers.
« Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour fluidifier le trafic et la sécurité routière, et pour développer un réseau de transports en commun digne de notre département », conclut Jean-Marie Tétart.
Les travaux dans les Yvelines cet été
A 13 : un couloir bus sur la bande d’arrêt d’urgence ?
D’ici deux à trois ans, des bus pourraient rouler sur la bande d’urgence de l’autoroute A13 entre Orgeval et Rocquencourt. Une première en Ile-de-France.
« C’est une expérimentation qui pourrait voir le jour, confirme Jean-Marie Tétart, Vice-président du Conseil général délégué aux transports. Cela fonctionne à Madrid, cela fonctionne autour de Grenoble, il n’y a aucune raison que cela ne fonctionne pas chez nous. »