Jean-Marie Tétart, Vice-président du Conseil général délégué à la coopération décentralisée, présente le retour d’expérience réussie de la construction d’un lycée technique au Togo par sept Yvelinois bénéficiaires du RSA.
En février dernier, le Conseil général a recruté sept bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) pour participer à la construction d’un lycée technique dans la commune d’Anèho au Togo. Né du partenariat établi entre le Conseil général et la commune d’Anèho en 2007, le projet est une première dans les Yvelines.
Les bénéficiaires du RSA ont été recrutés dans le cadre d’un Contrat Unique d’Insertion (CUI) ou contrat aidé ayant pour objectif un retour à l’emploi pérenne. Deux travailleurs sociaux du Conseil général (basés aux Mureaux) les accompagnent depuis le retour de cette mission afin de faciliter leur insertion tant professionnelle que sociale.
Les bénéficiaires du RSA sont restés six mois sur le chantier pour travailler aux côtés d’entreprises togolaises. Cette expérience professionnelle qualifiante est un avantage indéniable. Leur engagement reflète une implication et des valeurs sociales. Ce chantier implique les services de l’action sociale du Conseil général et ceux de la coopération décentralisée pour une action conjointe.
Le Conseil général consacre chaque année près de 100 M€ afin de financer l’allocation du RSA. 2,5 M€ sont consacrés aux contrats aidés avec un effort particulier pour accentuer le partenariat avec les acteurs du monde économique.
Fiche Lycée d’enseignement technique d’Anèho
Témoignages :
Edouard : « Quand l’assistante sociale m’a contacté pour me proposer la mission, je ne tenais plus en place ! Je dansais, j’étais content et jusqu’au départ, je n’arrivais plus à dormir ! »
Quatre participants au chantier (au premier rang), leurs accompagnateurs et Jean-Marie Tétart.
« Aujourd’hui, j’ai obtenu un poste en tant qu’agent d’entretien. Un boulot, c’est un boulot et je suis fier de l’exercer. L’année prochaine, je tenterai les tests pour devenir concierge, c’est le job de mes rêves. Mais je ne suis pas pressé, je profite ! L’année prochaine c’est demain… »
Romain : «Je retiens surtout de cette expérience les rencontres que j’ai faites sur place, j’ai connu des gens avec un cœur tellement gros qu’une poitrine ne peut le contenir. »
Stephan : « Le contraste était frappant entre nos « villas » luxueuse et les paillottes sommaires des Togolais. J’ai été touché par ce peuple qui n’a rien et qui pourtant, donne tout au centuple. Leur hospitalité est telle que finalement je préférais dormir chez l’habitant et m’enrichir à leur contact. »
