La grisaille n’a pas altéré la beauté du site. Grandiose ! Ni l’événement, exceptionnel !
En effet, pour ce premier Jumping 5* organisé avec le château de Versailles et de prestigieux partenaires dont le Conseil départemental des Yvelines, tout a été mis en œuvre pour que le sport se conjugue avec l’architecture des Ecuries royales : ainsi, la piste d’obstacles a-t-elle été tracée comme un fer à cheval de 70 m de long avec le château de Louis XIV en perspective. Magique !
Durant trois jours, les plus grands cavaliers du monde étaient présents, parmi lesquels l’équipe de France médaillée olympique à Rio 2016.
Le programme était à la hauteur de l’enjeu. Dès l’épreuve inaugurale, le Français Olivier Robert et son cheval Eros ont créé la surprise en remportant le Prix Del Monte.
Le samedi soir, c’est l’espagnol Sergio Alvarez Moya qui a décroché le Grand Prix Renault/Ville de Versailles :
Gagner ici, c’est formidable, cet endroit est fantastique !
Le point d’orgue de ces trois journées fut le Grand Prix Rolex, remporté par le Brésilien Pedro Veniss sur Quabri de l’Isle. Il y avait également des épreuves amateurs où se sont rencontrés des cavaliers célèbres, dont le comédien Guillaume Canet, un des ambassadeurs du Jumping de Versailles :
J’ai toujours été fasciné par ce lieu historique et ces écuries gigantesques. (…) Le décor est très important, ça fait partie de la magie du spectacle.
Perspective : Paris 2024
Ce premier grand rendez-vous fut aussi l’occasion pour Versailles de s’imposer comme une étape incontournable du circuit international. Et de prouver au monde entier, s’il en était encore besoin, que l’ancienne résidence des rois de France est prête à organiser et accueillir les épreuves olympiques d’équitation en 2024. Les compétences sont là, le savoir-faire pour organiser un événement international également. Et la beauté du site retenu, – le parc du château de Versailles – sans égale.
Versailles : l’histoire d’une passion
Depuis Louis XIV, Versailles a toujours maintenu une histoire passionnée avec les chevaux. Sous son règne, plus de 1500 hommes œuvraient dans les Ecuries royales édifiées par Jules Hardouin-Mansart : écuyers, pages, postillons, maréchaux de forge, selliers, bourreliers, chirurgiens hippiatriques, cochers… Un monde totalement dédié aux chevaux. Au XVIIIe siècle, les Ecuries royales abritaient plus de 2000 chevaux !
Aujourd’hui, les visiteurs peuvent découvrir les joyaux de ces écuries : la galerie des Carrosses dans la Grande Ecurie, la galerie des sculptures et des moulages dans la Petite Ecurie. Du reste, les spectateurs du Jumping ont pu assister, entre les épreuves amateurs et celles du 5*, au spectacle de l’Académie équestre de Versailles, mis en scène par Bartabas. Encore une belle histoire de passion équestre…
- Paris 2024 a déjà gagné !
- Paris 2024 : un an pour séduire le CIO
- Le BMX, un sport confidentiel
- Le CIO est dans les Yvelines !
- Les Yvelines soutiennent Paris 2024
- Paris 2024 : une expo olympique sillonne les Yvelines
- J.O. 2024 : quatre sites yvelinois dans le dossier de Paris
- Victor Levecque, bien dans ses bottes
- Adrien Pandariès, l’espoir du swing yvelinois
- JO 2024 : Sébastien Vigier, la relève du sprint français
- Jumping à Versailles : superbe galop d’essai pour Paris 2024