Du 3 mai au 13 juillet 2019, la première biennale d’urbanisme en Île-de-France se tiendra à Versailles.
C’est une grande nouvelle dans le paysage artistique français : l’île-de-France va avoir sa première biennale d’urbanisme, paysage et d’architecture.
Valérie Pécresse, Présidente de la région, s’est exprimée au Parisien :
« Le but est de mettre en avant ce qu’il se fait en Île-de-France, qui est la plus grande région d’Europe. Nous avons envisagé de le faire dans plusieurs villes. On a pensé l’organiser en Seine Saint-Denis ou au bord de la Seine, notamment. Mais notre choix s’est finalement porté sur Versailles »
Le choix de Versailles n’est pas anodin : c’est une ville qui parle à tout le monde et au rayonnement mondial. La Biennale de l’urbanisme sera un événement majeur pour la visibilité du territoire et la promotion des acteurs de la construction.
Parmi toutes les biennales, celle de Venise est la plus célèbre et se pose comme la référence en la matière. Tous les deux ans, la manifestation présente ce qui se fait de mieux en art contemporain, danse, musique, architecture et cinéma dans Venise. Si celle de Venise est la plus prestigieuse, elle n’est cependant pas la seule. En France, les villes de Bordeaux, Lyon, Caen et Orléans possèdent également leur propre Biennale. Cette première biennale aura pour thème « L’Homme, la nature et la ville ». Elle sera dirigée par Chantal Jouanno, vice-présidente du conseil régional en charge de l’écologie et du développement durable. Le maire de Versailles, François de Mazières, a également soutenu la candidature de sa ville, il assurera le commissariat général de cette biennale.
Le parcours de la Biennale associera principalement l’Ecole nationale supérieure d’architecture, sur le site de la Petite Écurie, et l’Ecole nationale supérieure du paysage, sur le site du Potager du Roi, deux lieux d’exception ouverts pour l’occasion au grand public. Porteurs d’un illustre héritage mais également lieux de création, de transmission et de recherche, ces sites accueilleront deux grandes expositions, respectivement confiées à l’architecte-urbaniste Djamel Klouche et à l’architecte-urbaniste paysagiste Alexandre Chemetoff. Ces grandes expositions ne seront pas les seules à faire vivre cette biennale. En effet, plusieurs rencontres, ateliers et conférences seront également proposés.
Le Château de Versailles sera évidemment de la partie et proposera dans son aile nord une grande exposition présentant les projets les plus fous non réalisés.
Cette biennale se veut ouverte à tous, connaisseurs comme curieux. Les jeunes générations feront partie intégrante de ce vaste projet, car ils sont au coeur de ces enjeux architecturaux et urbains.