La région a dévoilé le Plan Régional de Prévention des Déchets. Une étude établie sur deux ans qui vise à préparer un dispositif stratégique dans l’ensemble de l’Ile-de-France pour réduire la quantité de déchets.
Objectif, réduire la quantité des ordures et augmenter leur valorisation en Ile-de-France. Ce leitmotiv entrepris par la Région se concrétise à travers le Plan Régional de Prévention des Déchets. Issu d’une large concertation initiée dès 2017 par la Région, avec l’appui de l’IAU-Observatoire régional des déchets (Ordif), et en lien avec les services de l’État, ce plan préconise une mise en place stratégique et coordonnée sur l’ensemble des actions de prévention et de gestion.
Améliorer la valorisation des déchets afin de mieux recycler. © Pixabay
Les habitants invités à donner leur avis sur le plan
Collectivités, entreprises, éco-organismes, habitants… tout le monde est concerné. Si bien que la Région a lancé le 18 juin dernier une enquête publique qui se tiendra jusqu’au 18 juillet 2019 à travers l’ensemble du territoire. Dans les Yvelines quatre mairies organiseront des permanences. Elles permettront aux habitants de consulter et donner leur avis sur le plan élaboré.
Les permanences de Versailles se tiendront le 28 juin (9h à 12h) et le 17 juillet (14h à 17h), Saint-Germain-en-Laye les 2 et 18 juillet (14h à 17h), celles de Mantes-la-Jolie les 3 et 17 juillet (14h à 17h), et à Rambouillet les 4 et 15 juillet (14h à 17h).
Changer les pratiques de consommation et la gestion des déchets
Les Franciliens sont les plus gros consommateurs d’énergies fossiles en France. N.Duprey/CD78
Le Plan Régional de Prévention des Déchets prévoit plusieurs axes de travail comme la lutte contre les mauvaises pratiques, plus de décharges enfouies, ou encore contribuer à la réduction du stockage avec la valorisation énergétique. Le but n’est donc pas seulement de produire moins de déchets, mais aussi de changer les habitudes de consommation de chacun.
Selon l’étude, en 2015, un Francilien consommait 20 tonnes de matières premières contre 18 tonnes sur le reste du territoire. 60% de ces matières sont issues de la biomasse agricole et les produits alimentaires, les combustibles fossiles, les matériaux de construction et les produits métalliques.