Chanteloup-les-Vignes utilise les contrats départementaux pour améliorer ses services publics et notamment les écoles. La ville change considérablement de visage et nécessite pour cela, un soutien financier.
La commune de Chanteloup-les-Vignes change considérablement. Pour une majorité des villes des Yvelines, la loi SRU contraint les mairies à bâtir des logements sociaux. Ici c’est l’inverse qui se produit. La commune est passée, en 2010, de 75% de logements sociaux à 42% aujourd’hui.
Une volonté politique qui vise à ouvrir la commune sur l’extérieur et ne pas enclaver les quartiers politiques de la ville (QPV). Pour cela, Chanteloup-les-Vignes fait appel aux contrats départementaux équipements. Ils permettent d’alléger les investissements de la commune. Le Département participe ainsi à l’attractivité des villes en améliorant les services publics.
Le Département partenaire dans les réhabilitations de l’école
Un changement social qui engage une forte rénovation urbaine dans laquelle le Département des Yvelines s’investit considérablement. C’est le cas notamment de la réhabilitation de l’école Arthur Rimbaud.
« Nos établissements ont vocation à être améliorés avec l’arrivée des nouveaux habitants. Nous avons besoin de plus de place et plus de qualité avec le dédoublement des classes. Ce qui nécessite des rénovations obligatoires », explique Catherine Arenou, maire de la ville.
Afin de réaliser ces travaux, le chantier est estimé à 710 500€ HT. Le Département finance à hauteur de 170 723€ et les autres financeurs pour 326 627€. Laissant ainsi une part de financement de la commune de 213 150€, soit les 30% légaux.
« Ces réhabilitations sont importantes pour des écoles datant des années 70-80. Ce sont de véritables passoires thermiques, mais il faut aussi les remettre aux normes PMR par exemple. Ce sont des travaux semi-lourds qui vont améliorer l’accueil de la population », confie la maire.
Chanteloup mise sur sa jeunesse
À Chanteloup, les écoles jouent un rôle clé dans l’évolution de la ville. Accueillir des logements privatifs attire les jeunes primo-accédants qui ont un ou deux enfants. Ces derniers ont des exigences en matière de services publics. Il faut donc assurer une qualité d’accueil.
« On construit le Chanteloup de demain avec notre savoir-faire en matière de jeunesse », confie Catherine Arenou, « La ville est composée à 48% d’une population en dessous de 25 ans ».
Les associations et les animations sont aussi capitales dans l’attractivité de la commune. Le sport et la vie culturelle sont les deux vecteurs d’équité territoriale. Ouvrir la population de Chanteloup-les-Vignes vers l’extérieur, c’est aussi assurer l’évolution de la mixité sociale tout en sortant de l’isolement.