Ce grand rendez-vous annuel, qui s’est déroulé à Port-Marly le 16 octobre, a encore répondu aux attentes, nombreuses et diverses, des élus du territoire. Les tables rondes et ateliers, sur des thématiques essentielles, ont fait le plein. Toute la journée, les élus ont exprimé à la fois la passion de leurs engagements mais aussi leurs craintes face aux replis de l’Etat.
Le Conseil départemental des Yvelines, premier partenaire des communes yvelinoises, était bien sûr présent. Une proximité d’autant plus importante à l’heure où la dotation globale de fonctionnement (la part versée par l’Etat aux collectivités territoriales) a réduit comme peau de chagrin.
Guy Pelissier, maire de Behoust et Président de l’Union des maires des Yvelines (UMY) a en effet évoqué l’inquiétude de nombreux édiles :
« La conjonction de la raréfaction de nos ressources et de la complexité toujours plus grande des dossiers en incitent beaucoup à jeter l’éponge. »
C’est bien pour accompagner les maires et pallier le désengagement de l’Etat que le Département des Yvelines s’engage encore plus auprès des communes :
« Les Yvelines est le seul département de France à avoir perdu la quasi-totalité de sa dotation globale de fonctionnement. Malgré cela, nous n’avons cessé d’augmenter notre soutien aux communes car nos maires ont besoin de nous ! », a rappelé Pierre Bédier, Président des Yvelines.
Ces aides départementales s’élèvent aujourd’hui à près de 100 millions d’euros et n’ont cessé d’augmenter, pour permettre aux communes, urbaines et rurales, de réaliser leurs investissements.
Et comme le martelait encore Gérard Larcher, Président du Sénat aux élus présents :
« le Département, c’est la proximité. Un échelon essentiel. Il faut un nouvel acte de décentralisation et la présence d’un Etat territorial ».
Ce grand rendez-vous des élus yvelinois a aussi été l’occasion de signer la charte de « Bon voisinage », entre Pierre Bédier, les représentants des agriculteurs et l’Union des maires des Yvelines. Une charte qui doit encourager les habitants des zones rurales à cohabiter en bonne intelligence, à l’heure où « l’agribashing » désespère le monde agricole.
Des tables rondes aux thématiques fortes
Universitaires, chercheurs, experts, partenaires et élus ont participé à diverses tables rondes sur des sujets clés pour les communes de notre territoire. Parmi les thématiques développées durant toute la journée, figurent celles des mobilités douces avec notamment la délicate et cruciale question du « dernier kilomètre » ou encore les sujets sur la place du sport dans les politiques communales. Un débat autour de l’urbanisme interrogeait sur la vision des villes écologiques et durables. Autres sujets abordés, ceux des violences sociétales, notamment intrafamiliales et leur impact traumatique sur les enfants (à lire prochainement un compte-rendu de cette matinée) ou encore les questions d’actualité sur la radicalisation et sa prévention.
Les politiques du logement, de la gestion des déchets ou la fiscalité locale ont fait l’objet de débats riches et animés.