Malgré la crise sanitaire, le départ de la dernière étape du 107e Tour de France s’est tenu à Mantes-la-Jolie dimanche 20 septembre. Bien que la fête populaire n’ait pas pu avoir lieu, de nombreux spectateurs ont tout essayé pour tenter d’approcher les coureurs.
Si habituellement l’image du Tour de France donne lieu à des scènes de liesses et de foules avides de voir passer les coureurs, cette année le village départ été plutôt sage. La faute à la crise sanitaire qui, en plus de déplacer les dates du Tour de France de juillet à septembre, a aussi contraint les organisateurs à un protocole strict sur les routes et les villes étapes.
Et si au pied du podium de présentation des coureurs l’ambiance est un petit peu morne, ils ont été nombreux à essayer de se faufiler non loin du parcours et du paddock pour voir les vélos. En effet, de nombreux habitants de Mantes-la-Jolie onttout de même décidé de profiter de la fête. Une centaine de personne en amont, traversant les parkings de véhicule des équipes pour s’approcher au plus près de leurs idoles.
Le Tour de France, une carte postale retransmise à travers le monde
Certes, ce n’est pas la ferveur du public qui marquera cette 107e édition. Et si la fête a été légèrement gâchée par la Covid-19, la passion du vélo est restée. Malgré le changement de date, les téléspectateurs n’ont jamais été aussi nombreux. « Avec pas moins de 3,5 millions de personnes devant leur télévision quotidiennement, c’est un véritable succès », n’a pas manqué de rappeler Marc Chavet, le speaker du Tour de France , qui ajoute d’ailleurs que « les images sont retransmises dans plus de 190 pays. C’est une visibilité exceptionnelle de la France et de son patrimoine ».
Cette dernière étape yvelinoise est d’ailleurs tout un symbole. En passant aux abords de la collégiale de Mantes-la-Jolie, et terminant le parcours départemental avec le château de Versailles, les coureurs ont ainsi pu profiter de tout ce que l’ouest francilien a à offrir. D’autant que ce n’est qu’une fois rentré dans l’agglomération parisienne que les choses sérieuses ont commencé pour voir la victoire de l’Irlandais Sam Bennett sur les Champs-Elysées.
Une édition à huis clos, mais un résultat sportif historique
Au niveau sportif, le Tour de France a tenu toutes ses promesses. Et dans toutes les bouches un seul nom, Tadej Pogacar. Le Slovène est en effet le plus jeune vainqueur de l’épreuve depuis l’après-guerre. Il endosse même trois maillots distinctifs à lui seul, celui de vainqueur de l’épreuve (jaune), du meilleur jeune (blanc) et du meilleur grimpeur (à pois). Une chose que n’avait réussi à faire qu’un certain Eddy Merckx dans les années 70.
Mêlé à la fois d’admiration et de surprise, les passionnés présents au village ont tous été séduits par le jeune coureur et se précipitaient pour le voir lors de sa montée sur le podium avant le départ. Une chose est certaine, cette édition restera un moment marquant de l’histoire du Tour de France.