Cette année encore, le Département accompagne la Semaine Bleue qui se déroule jusqu’au 11 octobre. Avec la crise Covid, pas mal d’activités ont été annulées ou réduites pour respecter les mesures sanitaires. Mais il reste encore de jolies animations.
La Semaine Bleue, c’est « 365 jours pour agir et 7 jours pour le dire »
Cette année, la Semaine Bleue a pour objectif de développer et de valoriser la place que les aînés doivent occuper dans la communauté et ce, quels que soient leur âge et leur autonomie.
« Il s’agit d’impliquer les plus âgés dans la vie sociale et dans les solidarités de proximité, faciliter leur engagement dans les projets de développement de leur territoire », expliquent les organisateurs de la Semaine Bleue.
Le territoire est dans la thématique de l’édition 2020 : « Ensemble, bien dans son âge, bien dans son territoire – un enjeu pour l’après COVID ».
La Semaine Bleue, c’est l’occasion de poser un regard différent sur les retraités et les personnes âgées, « loin de l’image d’une population dépendante et à charge de la collectivité par le biais du poids des retraites et des dépenses de santé ». C’est aussi une semaine qui met en lumière les associations et tous les acteurs qui accompagnent les seniors au quotidien.
Le Département soutient la Semaine Bleue
La conférence des financeurs pour la prévention de la perte d’autonomie des Yvelines a renouvelé son soutien financier aux communes engagées dans la Semaine Bleue avec des animations dédiées. Des subventions – de 500 à 2000 euros selon la taille des communes – ont été versées à celles qui en avaient fait la demande suite à l’appel à projets publié par le Département.
Ateliers de cuisine, initiations au yoga, randonnée pédestre, dictée pour les seniors, révision du code de la route sous forme de jeux… les communes font preuve d’imagination pour leurs seniors. Pour connaître les programmes, rapprochez-vous de votre mairie ou du site de la Semaine Bleue.
La Semaine Bleue 2020, c’est jusqu’au 11 octobre, mais c’est surtout « 365 jours pour agir et 7 jours pour le dire ».
Depuis 1951, l’histoire de la Semaine Bleue
Lancée en 1951, la « Journée des Vieillards », comme on l’avait d’abord baptisée, a été créée par arrêté du ministère de la santé publique et de la population. L’objectif était de récolter des fonds pour secourir les anciens les plus « nécessiteux », six ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
En parallèle diverses initiatives axées sur la convivialité se développèrent peu à peu : goûters, repas dansants, sorties, envois de fleurs et de cartes postales ou encore visites au domicile des plus dépendants et dans les établissements. De même, une part croissante de l’argent fut consacrée au financement d’activités de service, aides ménagères et autres.
Par la suite, l’amélioration sensible des retraites a permis d’affecter les fruits de la quête à des actions collectives, associatives pour la plupart, et de moins en moins à des secours individuels. En 1988, la collecte sur la voie publique fut remplacée par une subvention des Affaires sociales.
Les thèmes nationaux
A chaque fois, un thème national est développé. Comme en 1988 : « Solitude, perte d’autonomie : agissons avec les associations ». En 1995 : « Les retraités disent non à l’exclusion ». Ou en 1998 : « Les retraités, des mémoires pour l’avenir ». Le thème de l’édition 2004-2005 suscita de nombreuses critiques. « Et si on parlait des vieux » ?
(Lire la version complète de l’histoire sur le site de la Semaine Bleue).