Tous les 4 ans, les Jeux Olympiques rassemblent les amateurs de sports et d’émotions. Les équipes de chez Atos travaillent sans relâche et défient les fuseaux horaires pour que les informations, stockées dans des Data Centers, puissent être retransmises en simultané.
Derrière ces grands hangars, ce sont encore des humains qui gèrent les données. En décembre 2018, le Conseil départemental des Yvelines inaugurait avec Atos son nouveau Data Center mondial à haute performance énergétique implanté aux Clayes-sous-Bois.
Intéressons-nous aux systèmes informatiques des Jeux Olympiques, qui sont gérés par la société Atos depuis 2001.
Un pôle stratégique aux Clayes-sous-Bois
Qu’est-ce qu’un Data Center ? C’est un grand bâtiment rempli d’ordinateurs qui supportent l’ensemble des systèmes informatiques des JO (entre autres) tels que les sites Internet, les applications mobiles, les différents portails d’information… C’est notamment grâce aux applications stockées et gérées dans ces Data Centers que près de 70 000 volontaires pour les Jeux sont recrutés. Le système se doit d’être ultra performant, car durant les Jeux, les résultats de chaque discipline sont consolidés et envoyés en direct (en moins d’une seconde !) aux médias qui les diffuseront. Au-delà de cet aspect très technique, Adrien Montfaucon, directeur technique pour les Jeux Olympiques Tokyo 2020 chez Atos, explique que
Chaque édition des Jeux Olympiques consiste en une nouvelle aventure. En effet, si l’approche reste sensiblement la même, les interlocuteurs et cultures changent sans cesse. Il faut apprendre à se comprendre et surtout à communiquer. Que ce soit à Rio ou à Tokyo, la barrière de la langue n’est pas négligeable
Les différents pays présentent tous des spécificités, avec des manières de travailler bien distinctes, et les équipes d’Atos travaillent toujours de concert avec les organisations locales en s’adaptant au contexte donné (système local de gestion des finances, du transport, des réseaux télécoms par exemple).
7 j/7 et 24 h/24
Depuis les Jeux Olympiques de 1992, le point stratégique des équipes « Major Events » d’Atos se situe en Espagne à Barcelone : c’est là que travaille une grande partie des équipes dédiées aux Jeux. Durant la préparation des JO, une équipe d’une vingtaine de personnes de chez Atos est basée à Tokyo, dont Adrien Montfaucon, et sera complétée, pendant les Jeux, par une équipe d’environ 90 personnes, car la salle de contrôle travaille 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Les experts font donc le déplacement pour être sur place (et sur le même fuseau horaire !) en cas de problème. Quatre ans de travail pour un mois de Jeux Olympiques et Paralympiques : c’est le rythme classique chez Atos où les JO sont vécus comme une réelle aventure humaine. La notion du « travailler ensemble » est primordiale : le retard n’est pas concevable dans ce domaine où les dates et horaires ne sont pas modulables. D’année en année, Atos déploie des technologies numériques sans cesse meilleures.
Dorénavant, lorsque nous suivrons les Jeux Olympiques à la télévision ou via nos smartphones, nous saurons que c’est également le travail de centaines de personnes, nuit et jour, dévouées au bon fonctionnement d’un événement mondial.