Le film un Eléphant ça trompe énormément avec Jean Rochefort est projeté le jeudi 9 septembre à Auffargis. Installé dans le village, l’acteur, décédé en 2017, était propriétaire du haras de Villequoy, acquis en 1992 pour s’adonner à sa passion des chevaux.
Elégant, courtois, charmant, simple… Les habitants d’Auffargis appréciaient Jean Rochefort. Le comédien, qui a joué dans 113 films, avait adopté ce village d’à peine 2 000 habitants situé aux portes du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse. L’atmosphère y est paisible. Loin des plateaux de cinéma, il adorait échanger avec les gens qu’il rencontrait.
Impliqué dans la vie locale
« Il disait toujours bonjour », souligne Marie Vincent, membre du conseil municipal d’Auffargis. Il participait même pleinement à la vie locale. Il fréquentait les commerces et il se rendait volontiers à différents événements.
Il était présent à l’inauguration de l’épicerie multi-service et il est tout spécialement venu à une réception avec Yannick Noah parce qu’il parrainait son association les Enfants de la terre.
Clémence, l’une des filles du comédien a publié un livre hommage sur son père en septembre 2020. Paru aux édition Plon, il est intitulé « Papa ». Elle y évoque la passion de son père pour le cheval.
Le cheval faisait partie de son équilibre. Au haras de Villequoy, il avait huit chevaux, il les montait tous. Auparavant lorsqu’il était à Grosrouvre, il en avait près d’une trentaine.
Mais il a été contraint de mettre sa passion de côté en raison d’une hernie discale. « A partir de 2000 lorsqu’il ne pouvait plus monter à cheval, dès qu’il voyait des cavaliers, il était ému », souligne Clémence.
Parmi ses confidences et ses souvenirs d’enfance, elle confie que son père aimait « voir sa bande de copains et le contact avec les gens, à l’écart des mondanités ». « Mon père était très exigeant avec nous, moi et ma sœur Louise nous devions être bien élevées. Il s’est efforcé de nous inculquer le savoir-vivre et la politesse, la vie à la campagne permettait de nous protéger », raconte-t-elle.
Le haras repris par sa fille Louise
Clémence, âgée aujourd’hui de 29 ans, explique que son père « ne se voyait pas vivre en dehors de la région de Rambouillet ». « Il adorait la nature et les forêts, il apprenait ses textes à cheval durant ses balades », se souvient-elle. C’est sa sœur Louise, âgée de 31 ans, qui, passionnée comme son père d’équitation, a repris le haras de Villequoy.
La projection du film Un Eléphant ça trompe énormément est prévue au parc communal d’Auffargis à la tombée de la nuit. La programmation du jeudi 9 septembre comprend également une projection à Plaisir au parc du château avec le film Le Champ du loup. Les spectateurs devront présenter leur Pass sanitaire.
Accueil du public à partir de 19 heures. Restauration sur place. Bonne séance à tous.