Environ 90% des Yvelinois ont reçu leurs deux doses de vaccin. Alors que le rythme des nouvelles injections ralentit, le préfet a décidé de maintenir ouverts uniquement six centres de vaccination dans le département à compter du 1er novembre 2021.
En raison de la bonne couverture vaccinale, les centres de vaccination connaissent une nette baisse de leur activité. À ce jour, la stratégie déployée depuis le début de l’année dernière dans le cadre de la crise sanitaire pour lutter contre l’épidémie du Covid-19 a permis de réaliser 1 738 765 injections dans les Yvelines. Ce chiffre englobe les 92% de la population qui ont reçu leur 1 ère dose, et 90% ayant un parcours complet.
Aujourd’hui les centres de vaccination connaissent une nette baisse de leur activité avec moins de 800 injections réalisées par semaine en moyenne et par centre. Du coup la préfecture, en lien avec l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France et les collectivités territoriales, a décidé de revoir le dispositif.
Le changement instauré à compter du 1er novembre
Seuls six centres de vaccination vont être maintenus à compter du 1er novembre 2021 contre les douze mis en service au plus fort de l’épidémie. Les sites de Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines, Sartrouville, Mantes-la-Jolie, les Mesnuls et Bonnières-sur-Seine restent ouverts. Pour y accéder, pas de changement, les habitants sont invités à prendre rendez-vous.
Marion Cinalli, la directrice départementale de l’ARS rappelle que les professionnels de santé de ville restent pleinement mobilisés pour assurer des vaccinations quelle que soit la référence du vaccin souhaité.
94% des médecins généralistes et 92% des pharmaciens des Yvelines vaccinent avec du Pfizer ou du Moderna.
Pour les personnes âgées sans moyen de déplacement ou d’autres éloignées des soins, des opérations exceptionnelles ou encore le passage du VaccY Bus, lancé par le Département des Yvelines, auront lieu notamment pour administrer la dose de rappel. Enfin, la préfecture et l’Agence régionale de santé suivent avec attention l’évolution de l’épidémie, pour ajuster encore, si nécessaire, le dispositif départemental de vaccination.