Si la Bergerie nationale s’est d’abord démarquée pour sa laine Mérinos, on la connaît aujourd’hui surtout pour celle de ses produits à déguster. Un lieu pas comme les autres, reconnu dans toutes les Yvelines pour la grande qualité de ses produits.
Lieu chargé d’Histoire, la Bergerie nationale n’est pas vraiment un producteur comme les autres. Il s’agit d’un établissement public national qui dépend du ministère de l’Agriculture. L’institution comprend un pôle de formation qui forme environ 400 jeunes en apprentissage par an aux métiers de l’élevage et de l’agriculture.
Elle comporte également deux pôles techniques : un centre équestre et une exploitation agricole qui permettent aux jeunes de s’exercer à la pratique. Cette dernière, de pas moins de 260 ha labellisés bio depuis 2015, héberge une ferme pédagogique recevant quelque 120 000 personnes par an, dont 1/3 de scolaires et 2/3 de public familial, car de nombreuses animations sont programmées.
Un célèbre élevage ovin
L’exploitation comprend également un élevage bovin de 70 vaches laitières en agriculture biologique dont la production est transformée sur place et commercialisée en Ile-de-France. L’élevage ovin, de 400 brebis, donne des agneaux commercialisés en intégralité dans la boutique.
Enfin, les fourrages permettent à la Bergerie nationale d’être autosuffisants, tout comme les cultures céréalières destinées aussi bien à nourrir les animaux qu’à la vente en magasin, pour l’excédent. Par ailleurs, la Bergerie nationale, avec un troupeau de Mérinos de Rambouillet – la race originelle importée d’Espagne par Louis XVI au XVIIIe siècle – de 200 têtes, perpétue la tradition et la valorisation de la laine Mérinos, qui peut être achetée en boutique.
Des produits de qualité en quantité
Tous les produits laitiers de la ferme – yaourts, fromage blanc, tomme, fromages frais – sont commercialisés en région Ile-de-France et, bien sûr, dans la boutique. Les agneaux de boucherie sont également vendus dans la boutique – tout comme la farine – sous forme de colis à réserver sur le site, ou au détail pour les clients du territoire qui fréquentent le magasin de la ferme. « Aujourd’hui la totalité de ce qu’on produit est valorisée en circuits courts et de proximité », explique Gérald Roseau, le responsable d’exploitation, qui, en poste depuis 2007, a vécu de l’intérieur le passage à une agriculture biologique et commercialisée en circuits courts.
« On est désormais sur un système qui est beaucoup moins impactant pour l’environnement, beaucoup plus stable et économique et qui est beaucoup plus intéressant à piloter ». « On commercialise nos produits laitiers dans les cantines scolaires de toute la région parisienne, dans les commerces de proximité, des épiceries, des magasins de producteurs dans les Yvelines, dans l’Essonne pour les points de vente ».
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