Engagé en faveur de la transition énergétique, le Département fait partie des partenaires du projet de réalisation de la centrale solaire de Triel-sur-Seine qui vient d’être inaugurée. Pas moins de 44 424 panneaux solaires ont été posés afin de produire de l’électricité.
Une deuxième ferme photovoltaïque voit le jour dans les Yvelines. Après Gargenville l’an dernier, c’est dans la plaine de Triel-sur-Seine, sur une surface de 20 hectares dans la plaine en bordure de la D 190, que le nouvel équipement a été implanté.
Une production pour 4 500 foyers
La centrale a été mise en service le 6 juin 2023. Dotée de 44 424 panneaux solaires, elle a une production équivalente à la consommation annuelle de 4 500 foyers. Située à proximité du poste électrique, aux abords de l’entrée de l’agglomération, elle est raccordée au réseau Enédis.
Alors que l’aménagement a été réalisé par la société montpelliéraine Urbasolar, l’un des leaders français dans le domaine de la construction de parc photovoltaïque, le dossier a été porté par le Département et la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise. Présent à l’inauguration le lundi 26 juin, Pierre Bédier, le président du Conseil départemental, est revenu sur l’intérêt du projet.
Ce projet a permis de valoriser des terres dégradées, a-t-il souligné. Une réflexion a été menée sur l’ensemble de la boucle de Chanteloup pour trouver une utilité économique à cette zone.
Le président du Conseil départemental a également évoqué la politique volontariste du Département concernant la transition énergique. Pour justifier sa démarche, il a cité entre autres les projets de méthaniseur à Thoiry ou celui de géothermie au Chesnay, lancés afin de produire de l’énergie.
Un plan de reconquête de la plaine
Quant à l’aménagement de ce parc solaire, il s’inscrit en effet dans le plan de reconquête de la plaine. Ce vaste espace, composé d’anciens terrains agricoles utilisés pour les cultures maraîchères puis exploités pour leur gisement de granulats, était devenu un centre de stockage de déchets jusque dans les années 1990.
La zone a alors été déclarée inconstructible. Afin de recouvrir la décharge, plus de 2 millions de tonnes de remblais provenant de chantiers de construction ont été répandus sur le site afin de stabiliser le sol. C’est après de longues démarches que le projet de centrale solaire a pu aboutir. Ce mode de production d’énergie devrait s’étendre dans les années qui viennent. Plusieurs dossiers sont à l’étude dans la vallée de la Seine.