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240 ans du Théâtre Montansier : La Guerre des théâtres
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À l’occasion de ses 240 ans, le Théâtre Montansier vous propose de vivre une expérience exceptionnelle !
Projetez-vous 240 ans plus tôt. Mardi 18 novembre 1777. Le Théâtre vient d’être inauguré par Marie-Antoinette et Louis XVI. Le tout Versailles accoure dans la salle pour connaitre ce théâtre dont on parle tant. Le rideau se lève. Pas de projecteurs, des chandelles qui éclairent la salle.
Décors de toiles peintes, machinerie manuelle, depuis la fosse d’orchestre, on entend les bassons, flageolets, violes de gambe, théorbes, luths, clavecins et violons … Le spectacle peut commencer. Du 18 au 26 novembre, plus besoin d’imagination pour cela : le temps d’une représentation devenez des spectateurs du XVIIIe siècle.
Les représentations de La Guerre des théâtres seront données exactement dans les mêmes conditions, avec les décors contemporains à la Montansier, prêtés par le Théâtre de la Reine à Trianon, repeints par Cicéri en 1836. Enfin, les spectateurs qui le souhaitent sont invités à se costumer, afin de se plonger davantage dans l’époque de Louis XVI et Marie-Antoinette. Dix comédiens, musiciens, chanteurs, marionnettistes vous présentent un opéra-comique où la magie de la scénographie, des décors et du lieu vous fera vivre un moment hors du temps.
Le petit plus
Les dimanche 19 et 26 novembre, les représentations seront suivies d’un goûter au Foyer, composé de biscuits et de sucreries du XVIIIe, provenant de la Maison La Varenne.
L’Opéra Comique
Une veuve décide de se laisser mourir sur le tombeau de son mari avec Colombine, sa suivante. Pierrot qui se languit pour Colombine fait appel à Arlequin contre récompense. Au début du XVIIIème, présenter La Matrone d’Éphèse aux théâtres des foires Saint-Germain ou Saint–Laurent contrevient au monopole de la Comédie-Française et de l’Opéra. Pour le contourner, l’Opéra-Comique du siècle des Lumières développa des prodiges d’ingéniosité. Au cœur des grandes foires parisiennes, sa troupe faisant les délices d’un très large public en puisant tour à tour dans les procédés de vaudeville, du monologue, de la pantomime, des écriteaux… Découvrez, les mille et une ruses dont usèrent les acteurs forains taquins pour braver les absurdes interdits et comment de la contrainte finit par naître l’opéra-comique.