Théâtre : L’école des maris

« Vous, si vous connaissez des maris loups-garous, Envoyez-les au moins à l’école chez nous. »
Lisette, Acte III, scène IX.

Après la mort de leur père, Léonor et Isabelle sont chacune confiée à un tuteur. Pour séduire les jeunes femmes, ces derniers choisissent des méthodes d’éducation opposées. L’un, Sganarelle, prône la sévérité et tient sa pupille enfermée dans sa maison comme dans un couvent. L’autre, Ariste, choisit l’école du monde et la voie de la liberté.
Moins connue que son pendant L‘École des femmes, cette pièce raconte avec poésie la complexité des rapports amoureux. Alain Batis signe ici l’une de ses plus belles mises en scène. Salué par la critique, son travail sur les musiques, les costumes et la scénographie sert admirablement cette farce de 1661, tout en soulignant les tensions entre hier et aujourd’hui.