Qu’ont en commun les communes yvelinoises de Bazoches-sur-Guyonne, Les Essarts-le-Roi, Jouars-Pontchartrain, Maule, Neauphle-le-Vieux et Senlisse ? Toutes ont été sous le feu des projecteurs lors du tournage de la trilogie sur la Septième Compagnie. Aujourd’hui un passionné souhaite écrire un livre qui rend hommage à ces films populaires et bon enfant, mais il a besoin de vous !
Lorsque Yannick Bourdelle raconte ce qu’évoque pour lui la Septième Compagnie, deux mots lui viennent à la bouche : tendresse et nostalgie. Deux ingrédients qui expliquent sans doute la recette du succès de cette trilogie « franchouillarde ».
« Dans ces films des années 60-70, on a l’impression que c’est toujours le printemps ou l’été. C’est un peu hors du temps et pendant le confinement c’est très appréciable et réconfortant », explique Yannick que nous avons contacté par téléphone, confinement oblige.
C’est sans doute cette atmosphère qui a fait se « groupir » encore 6,5 millions de Français devant leur télévision lors des rediffusions hebdomadaires par TF1 des 3 films de Robert Lamoureux en ce mois d’avril 2020. Les Français ont eu besoin de rire, de se souvenir et quoi de mieux « qu’un p’tit bain pour le chef » pour se remonter le moral.
L’humour comme héritage
En parallèle de sa carrière de comédien, Yannick anime des communautés de fans des films de Robert Lamoureux. Et des passionnés de Chaudard, Pithiviers et Tassin, il y en a ! Yannick s’étonne parfois de l’âge de certain(e)s passionné(e)s.
« Il y a quelques chose dans ces films qu’on ne retrouve pas ailleurs » explique-t-il, « pour moi, comme pour d’autres, la Septième Compagnie est l’un des premiers souvenirs de cinéma. Un souvenir qu’on aime revoir et qu’on aime partager en famille ».
Des planches aux pages
Et si Yannick apprécie tant se replonger dans ces films c’est aussi parce qu’il a pour projet d’y consacrer un beau livre. Depuis plusieurs années, il mène l’enquête, récolte des documents d’archives, des bribes de scénario, des photos, des articles de presse d’époque… tous ces détails qui lui permettront d’avoir assez de matière pour écrire son ouvrage. Il est aidé dans sa quête par le journaliste et scénariste Gilles Bottineau mais aussi par le groupe Gaumont qui a conservé de nombreux documents sur « On a retrouvé la Septième Compagnie » (le n°2) et « La Septième Compagnie au clair de lune » (le n°3).
Mobilisation générale !
Seulement voilà, il ne reste que très peu de traces des documents qui concernent le tournage du premier volet. Si Yannick aimerait bien « connaître l’con qui a fait sauter… » non pas le pont mais les archives, il ne se résigne pas pour autant.
Confiné lui aussi mais encouragé par la mobilisation dont peuvent faire preuve les internautes, il lance un appel à contribution notamment dans les Yvelines où de nombreuses scènes ont été tournées puisque Robert Lamoureux y vivait (il est d’ailleurs enterré à Neauphle-le-Vieux).
Ainsi la scène de l’épicerie a été tournée à Bazoches (nous l’avions évoqué dans notre carte postale de l’été 2019). À Montainville, on trouvait le siège de la Kommandantur. La scène de la sablière dans le 3e film a été tournée à Sandrancourt, près de Guernes. La chapelle abandonnée, près du pont, est en réalité l’Eglise de l’Exaltation de la Sainte-Croix, située à Gambaiseuil.
Yvelinois, Yvelinoises, si vous vivez ou avez vécu à Bazoches-sur-Guyonne, Les Essarts-le-Roi, Jouars-Pontchartrain, Maule, Montainville, Neauphle-le-Vieux, Saint-Rémy-l’Honoré, ou Senlisse ; si vous avez conservé des souvenirs, des photos, des affiches, des articles de presse ; si vous ou vos parents ou vos grands-parents, voisins, amis… étiez présents lors du tournage, n’hésitez pas à contacter Yannick Bourdelle et à lui faire part de votre précieux témoignage (bourdelle.yannick@gmail.com)
Et si « vous affez du à l’ail » alors c’est encore mieux !