Carte postale de… Trappes

ChloëBringuier

Cet été, nous vous proposons des cartes postales yvelinoises. Villes ou villages, c’est l’occasion de découvrir le département qui vous entoure sous un nouveau regard. Intéressons-nous à la ville de Trappes, qui souffre souvent des clichés persistants à son encontre. Cap sur cette ville qui ne cesse d’évoluer, à seulement quelques kilomètres de Versailles.

Carte postale de… Trappes © CD78/C.BRINGUIER

Trappes n’est pas faite que de tours et de béton ! En effet, avec plus de 925 hectares d’espaces verts, cela représente 298m2 par habitants : Trappes respire ! Le Rhodon, ruisseau qui passe également à Milon-la-Chapelle, prend sa source dans le bois de Trappes.

Un peu d’histoire

Si l’on remonte au 11e siècle, Trappes portait le nom « Trapoe ». La ville faisait partie du domaine du Roi et était connue comme gîte royal. Son nom signifie « piège » en ancien français, qui fait notamment référence aux pièges à loups en bordure de forêt. Cependant, pour le cas précis de Trappes-en-Yvelines, il est fort probable que cela ait un lien avec l’étang de Saint-Quentin qui se trouve à proximité. En effet une « trappe » était une suite de marches par lesquelles on pouvait accéder à l’étang pour y pêcher. 

Carte postale de... Trappes © CD78/C.BRINGUIER

Carte postale de… Trappes © CD78/C.BRINGUIER

Habitée depuis la période néolithique, Trappes a toujours été une ville importante, si ce n’est centrale. En 1849, lors de l’arrivée du chemin de fer, Trappes est l’un des centres ferroviaires les plus importants de France. 

Tout au long du 20e siècle, Trappes est au coeur des premières fois et nombreuses inaugurations. En 1929, le premier radiosondage météorologique au monde est effectué à Trappes. En 1970, a lieu la création de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines qui englobe Trappes. Dans les années 1980, une rame de TGV est baptisée au nom de Trappes en hommage à l’histoire de la ville et du chemin de fer. Avant l’arrivée du chemin de fer, il faut d’ailleurs noter que les métiers de la terre étaient nombreux à Trappes où l’on cultivait des céréales, des betteraves ainsi que divers légumes. 

Quelques chiffres

  • 1547 : François Ier fait relever les fortifications du Château de Trappes
  • 1583 : Installation de la première école
  • 1968 : Le poète Louis Aragon inaugure l’école qui porte son nom
  • 1989 : Trappes s’engage dans « La politique de la ville » notamment via la rénovation urbaine

Que visite-t-on à Trappes ?

Le parc « Le village », ancienne ferme du Château

L’église Saint-Georges de Trappes édifiée entre le 9e et 12e siècle

Les dents de scie : un quartier de la ville conçu par les architectes Henry et André Gutton. Les maisons sont orientées à 45 degrés par rapport à la rue. En 2005, les maisons reçoivent le label « patrimoine du 20e siècle ». 

Ce que le Département fait à Trappes

Le Département investit en faveur de la rénovation urbaine. Les quartiers de trois villes, dont Trappes, de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines vont être transformés afin d’améliorer le cadre de vie des habitants.

Un accord a été conclu entre un maraîcher de Crespières et l’association pour le maintien de l’agriculture paysanne (Amap) de Trappes. L’exploitant peut ainsi lancer son activité et les membres vont de fait profiter de légumes cultivés à proximité.. Le Conseil départemental est lui aussi engagé auprès des agriculteurs. Plus de 800 000 € d’aides sont versés chaque année au bénéfice des exploitations du territoire.

Carte postale de Trappes