Coupe du Monde de BMX : les Français ont mis le feu à Saint-Quentin

NicolasThéodet

L’équipe de France de BMX a fait vibrer la piste de BMX de Saint-Quentin-en-Yvelines pour ces 5e et 6e étapes de Coupe du Monde. Les Bleus ont participé à chacune des quatre finales et placent même trois pilotes sur le podium. Un véritable succès d’un point de vue sportif pour cette compétition qui a su conquérir le public par son aspect spectaculaire. 

Manon Valentino a remporté la finale de la 6e étape de Coupe du Monde de BMX devant un public acquis à sa cause. © CD78/N.DUPREY

Il y a eu du bleu, blanc, rouge sur la piste de BMX du Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines les 8 et 9 juin. Les Français ont en effet brillé lors des 5e et 6e étapes de la Coupe du Monde de BMX Supercross. Mention spéciale à la Française Manon Valentino qui remporte la compétition du dimanche en devançant la championne du monde et la médaillée d’argent des derniers Jeux Olympiques. 

Chez les hommes, Joris Daudet a tiré son épingle du jeu en prenant la troisième place le samedi et la seconde le lendemain. Sportivement, les attentes étaient comblées. Sur les quatre finales réparties sur les deux jours, pas moins de 12 français sur la ligne de départ (Quatre femmes, huit hommes). Ce qui a enflammé le public venu en masse autour de la piste. 

Le public de la Coupe du Monde de BMX au rendez-vous

La ferveur du public a poussé les Français à donner le meilleur d’eux-mêmes. © CD78/N.DUPREY

Des qualifications jusqu’aux finales, le public a répondu présent. Un véritable pari pour la Fédération Française de Cyclisme qui comptait cumuler l’épreuve mondiale avec celle du championnat de France. Le but était de créer une synergie autour de l’événement entre compétiteurs, accompagnants et surtout passionnés. 

La proximité du village et l’ouverture des tentes des équipes nationales n’ont pas manqué de satisfaire les plus curieux. Au milieu des visiteurs amusés, une véritable ruche de cyclistes se mélangeait avec les piétons. Ces derniers, aussi impatient d’assister aux courses que de regarder la préparation des athlètes. Et si, à l’approche des courses cruciales, ces derniers restaient dans leur bulle, c’était pour mieux communier avec les supporters. En témoigne les cris de joie de Manon Valentino lors de sa victoire. 

Créer des vocations autour du BMX

Les spectateurs et les pilotes ont pu communier. L’objectif étant avant tout, d’être des ambassadeurs de leur sport. © CD78/N.DUPREY

Durant tout le week-end, rien n’est venu gâcher la fête sur la piste qui devrait accueillir l’épreuve des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024. Une bonne préparation pour l’équipe de France qui se confronte déjà avec succès au haut-niveau sur ses terres. Le Directeur Technique National, Christophe Manin, est satisfait du résultat. Mais espère avant tout que ces deux journées aient pu séduire les plus jeunes :

« Le haut-niveau ça attire. Le but c’était de faire venir du public et de créer, pourquoi pas, des vocations pour attirer vers cette discipline ». 

Les succès français en BMX et son inscription en 2008 dans la liste des disciplines olympiques ont déjà joué un rôle majeur. Ces dix dernières années, le nombre de licences a augmenté de 230%,  représentant une hausse de près de 22 000 participants.