Après de longs mois de tractations, le Département vient de concrétiser le déménagement de l’usine de matelas, Dunlopillo, de Mantes-la-Jolie à Limay et Porcheville. 318 emplois yvelinois sont sauvés.
Mercredi 28 octobre, l’Etablissement public foncier des Yvelines (EPFY) a signé l’acte d’acquisition du site Dunlopillo dans le quartier de Gassicourt, à Mantes-la-Jolie (11 hectares en zonage industriel et 20 bâtiments pour 36 000 m² de plancher).
Une signature qui enclenche la pérennisation de l’usine de matelas dans les Yvelines et met définitivement fin à son projet de délocalisation dans le Nord. L’investissement de 10 M€ du Département et de son bras armé, l’EPFY, s’est avéré décisif.
« L’aboutissement de plusieurs mois d’une discussion acharnée »
« C’est l’aboutissement de plusieurs mois d’une discussion acharnée. Mais l’assurance de pouvoir maintenir plus de 300 emplois directs dans le bassin du Mantois valait le coup de se battre », se félicite Pierre Bédier, le Président du Conseil départemental, grand artisan de la réussite de l’opération.
Concrètement, une partie de la somme versée par l’EPFY est destinée à conforter le Bail en l’Etat Futur d’Achèvement (BEFA) permettant d’engager les travaux sur l’ex-usine Ros-Casares à Porcheville afin d’y accueillir Dunlopillo à l’été 2016.
La réinstallation finale du Groupe sur les sites de Limay (où il se trouve déjà) et de Porcheville sera achevée sous deux ans. En attendant, Dunlopillo pourra demeurer à Mantes-la-Jolie, le temps d’achever la construction de son nouveau centre de production.
Un protocole d’accord avait été signé le 13 février dernier entre le Groupe Dunlopillo, la société Panafrance (investisseur que la Caisse des Dépôts et Consignation est venu rejoindre depuis), la société ABCD (maître d’ouvrage spécialisé en construction d’usines clefs en main) et l’EPFY.
« Je tiens officiellement à remercier Monsieur le sous-préfet de Mantes, Monsieur le Président de la CAMY, et Messieurs les maires de Limay et de Porcheville. Quelle que soit l’étiquette politique, tout le monde a oeuvré dans le même sens, c’est ce qui a permis de mener ce dossier à bien », conclut Pierre Bédier.