Malgré un chômage en hausse dans le département, la nouvelle enquête réalisée par Pôle emploi auprès de 323 000 entreprises franciliennes montre qu’elles envisagent de recruter : 40 821 projets d’embauche ont ainsi été enregistrés dans les Yvelines pour 2018.
La nouvelle enquête régionale sur les besoins en main d’œuvre 2018 des entreprises vient d’être publiée par Pôle emploi. Il en ressort que le département des Yvelines arrive en troisième place en Ile-de-France (derrière Paris et les Hauts-de-Seine) en intentions d’embauche.
323 000 entreprises franciliennes ont été enquêtées, 73 000 ont répondu. Il en ressort 40 821 projets de recrutement dans les entreprises des Yvelines pour cette année.
Ingénierie et informatique en tête
Les bassins d’emplois de Saint-Quentin-en-Yvelines, Vélizy-Villacoublay et Versailles offrent à eux seuls plus de la moitié des projets d’embauche (23 203), et dans des secteurs à haute valeur ajoutée : ingénierie, informatique, recherche et développement industrielle, cadres d’étude, chefs de projets en informatique.
Fort de grandes entreprises nationales et internationales (Airbus, Thales, Safran, Bouygues, Renault, Valeo…), le département des Yvelines reste attractif pour les métiers très qualifiés et ceux tournés vers les technologies les plus en pointe (numérique, voiture autonome…).
Les services à la personne en pénurie
Depuis des années, les entreprises d’aides à domicile et d’aides ménagères font état de leurs besoins de main d’œuvre, exponentiels dans les Yvelines. Ces secteurs ont besoin de recruter des milliers de personnes…mais peinent à recruter.
86% des établissements yvelinois ayant des projets d’embauche d’aides à domicile déclarent ne pas trouver de candidats
reconnaît-on chez Pôle emploi.
Le diagnostic est un peu le même pour trouver des aides-soignants dans le département : plus de 1 400 recrutements sont envisagés cette année mais 62% des établissements affirment ne pas arriver à trouver de candidats. Inquiétant.
Pour les professionnels de ces secteurs très pourvoyeurs d’emplois (auxiliaires de vie, aides aux personnes âgées, aides ménagères, aides-soignants), le manque d’attractivité de ces métiers (contrats à temps partiel très souvent, horaires décalés, salaires au smic) explique cette pénurie.