En Ile-de-France, devenir propriétaire devient de plus en plus compliqué pour les jeunes ménages. Pour faciliter les communes à les accueillir, le Département investit dans de nombreux projets.
Pour le moment, il ne s’agit que d’un gigantesque chantier de 10 ha aux portes de Voisins-le-Bretonneux. Mais d’ici 2024, ce sera un véritable pôle de vie. Le quartier de la Remise va voir germer des commerces, une crèche, une conciergerie, des bornes de voitures électriques, et surtout des logements.
Un vaste projet immobilier pour amener un nouveau souffle à la commune de Saint-Quentinoise. Pour la maire, c’est le projet de tout un mandat :
Nous sommes une ville de 11 000 habitants. Pourtant j’ai trois classes d’écoles qui ferment
explique Alexandra Rosetti. La faute à un vieillissement de la population et un renouvellement des ménages de plus en plus difficile en Ile-de-France.
Un marché de l’immobilier compliqué pour les jeunes
Le foncier y est pour beaucoup. Faire venir des jeunes couples est donc vital pour les villes mais complexe. Pour cela, l’élue vicinoise a réservé certains des nouveaux logements pour les inscrire dans le programme des Baux Réels Solidaires (BRS).
Ces contrats permettront de faire venir des jeunes familles. De garder cette attractivité de village et apporter une diversité générationnelle
confie l’édile.
Concrètement, un BRS dissocie le foncier du bâti. Alors que les acquéreurs achètent les murs, le foncier reste lui propriété du Département via son Office Foncier Solidaire. Il loue ainsi pour 1€ du mètre carré.
Cela revient à acquérir un logement avec une réduction de 30 à 40% de réduction sur les prix du marché
explique Simon Goudiard, directeur de l’OFS.
Mettre un pied dans la propriété
Situés en zone urbaine, les BRS sont une véritable opportunité pour les jeunes. « C’est mettre un pied dans l’accession à la propriété », ajoute le directeur. Outre Voisins-le-Bretonneux, on retrouve des projets à venir à Viroflay, Sartrouville, Bailly, Bougival. Les projets sont nombreux.
Il faut dire que le dispositif a de quoi séduire les communes. « Les logements seront réservés à des profils allant de 2 à 4 SMIC de rémunération », précise Simon Goudiard, qui ajoute que le dispositif est anti-spéculatif. « Une fois que les acquéreurs souhaitent quitter les lieux, le vente est encadrée. Seul des profils similaires peuvent en bénéficier ». Le renouvellement est ainsi garanti. Ce qui assure aux communes de toujours avoir des offres adaptées aux jeunes actifs.
Attirer des jeunes couples c’est remplir nos écoles, développer notre tissu associatif et renforcer notre économie locale et nos commerces
explique Alexandra Rosetti qui s’est déjà engagée sur d’autres BRS en plein centre-ville de sa commune.
Vous êtes une jeune famille et souhaitez devenir propriétaire dans les Yvelines ? Vous êtes freinés dans votre démarche car les logements sont de plus en plus chers ? Rendez-vous sur :