Le mercredi 7 février 2018, le Département des Yvelines, comme les autres départements d’Ile-de-France, a pris la décision de fermer ses services au public, à l’occasion d’une « Journée sans Département », afin de laisser imaginer ce que serait la vie des Yvelinois sans le service public départemental.
Malgré l’annulation du rassemblement prévu, pour cause d’intempéries, les agents ont répondu à l’appel de cette « Journée sans Département ». Paradoxe de ce 7 février, si les services ouverts au public ont été fermés, les agents des services chargés du déneigement ont, eux, travaillé sans relâche pour sécuriser et dégager les routes !
« Nous voulions fermer nos services pour rappeler au public notre utilité ; finalement, cette utilité, nous la prouvons tout autrement, par le déploiement nécessaire de nos services de voirie ! », a expliqué Pierre Bédier.
Le Président du Conseil départemental des Yvelines, a tenu à souligner le professionnalisme et l’abnégation des services chargés de l’exploitation des routes, en ces temps d’intempéries particulièrement pénibles pour les habitants de l’ouest francilien. Des engins équipés de lames de déneigement continuent d’intervenir sur l’ensemble du territoire, de jour comme de nuit, afin de sécuriser et de rendre praticable le réseau routier : 22 saleuses travaillent dans les Yvelines depuis la nuit de mardi.
« Les Départements franciliens n’ont jamais été aussi utiles qu’aujourd’hui. La mobilisation de nos équipes techniques en apporte une nouvelle fois la preuve : sans nous, les services rendus aux Yvelinois seraient hélas dégradés. Il faut le dire au moment où l’État projette la suppression des Départements franciliens ».
Comme les autres Présidents des Conseils départementaux d’Ile-de-France, Pierre Bédier et les élus yvelinois s’opposent au projet du gouvernement qui envisage de supprimer les départements franciliens dans le cadre de la réforme du Grand Paris : d’abord ceux de la Petite couronne, puis ceux de la Grande couronne.
« Le gouvernement s’apprête à démonter ce qui marche (les Départements) pour tenter de réparer ce qui ne marchera jamais (les établissements publics territoriaux) : c’est absurde, et nous continuerons de combattre ce projet abracadabrantesque et surtout préjudiciable aux Franciliens ! », conclut Pierre Bédier.