Pierre Bédier, président du Conseil Départemental a inauguré, jeudi 9 mars, la deuxième auto-école sociale des Yvelines, située à Mantes-la-Jolie. L’objectif : faciliter l’accès au permis de conduire des chômeurs longue durée pour lever le frein à l’emploi.

En présence d’élus locaux et de partenaires, le Président du Conseil départemental, Pierre Bédier, a dévoilé la toute première voiture automatique de la nouvelle auto-école sociale installée à Mantes-la-Jolie.

Ouverte en septembre 2016, cette dernière est la seconde du genre après celle installée à Versailles. Elle permet aux bénéficiaires du RSA et aux chômeurs de longue durée isolés faute de mobilité d’accéder à des cours de code et de conduite à coût réduit.

« Je me félicite de l’ouverture de cette deuxième auto-école avec des partenaires efficaces comme l’association La Sauvegarde de l’enfance et l’agence départementale Activit’Y », a déclaré Pierre Bédier.

L’enjeu de cette nouvelle école opérationnelle est crucial. Et Pierre Bédier de rappeler :

La Vallée de Seine rencontre un problème d’emploi par manque d’entreprises. Et pour beaucoup de personnes de ce territoire, décrocher un permis de conduire les rend plus mobiles pour aller vers les bassins d’emploi. »

80 Yvelinois déjà pris en charge

Après quelques mois d’ouverture, le succès des deux auto-écoles sociales est avéré. Près de 80 personnes ont engagé une formation dans l’une des deux auto-écoles sociale de Versailles ou de Mantes-la-Jolie.

27 d’entre elles ont obtenu le code, 16 ont actuellement un permis de conduire en poche et 6 ont retrouvé du travail, dont 2 en contrat à durée indéterminée.

« Nous créons les conditions pour que le territoire soit compétitif », insiste le Président des Yvelines. Cela passe par la « micro-mobilisation », à l’instar d’opérations comme celles des auto-écoles sociales, mais aussi par le développement d’infrastructures ambitieuses, qui réindustrialisent le département, comme le chantier Eole du RER E.

Désormais, le Département  s’attelle  à un autre grand chantier, celui de la fracture numérique, source d’isolement.