Le Conseil général va créer une agence de soutien aux communes rurales

Larédaction

En déplacement à Brueil-en-Vexin vendredi 11 avril, Pierre Bédier, élu le matin-même Président du Conseil général, a annoncé la création prochaine d’une agence départementale de soutien aux communes rurales.

Visite à Brueil en Vexin

Alain Schmitz, Pierre Bédier, Jacques Saint-Amaux et Bruno Caffin.

Vendredi 11 avril, quelques heures après son élection à la tête du Conseil général, Pierre Bédier s’est rendu à Brueil-en-Vexin, un village de moins de 1000 habitants. Le nouveau Président du Conseil général était accompagné d’Alain Schmitz, son prédécesseur, qui va prendre la tête de la future agence départementale de soutien aux communes rurales.

Pierre Bédier a annoncé la création de cette agence le 23 mai prochain pour « apporter des compétences humaines que l’Etat ne met plus à leur disposition, ce que la loi Alur lui interdit désormais de faire, et que les intercommunalités n’ont pas remplacé faute de moyens. »

Accueilli par le maire du village, Bruno Caffin, et par le conseiller général du canton de Limay, Jacques Saint-Amaux, et en présence du conseiller général du canton de Maule, Laurent Richard, Pierre Bédier a tenu à réaffirmer le partenariat entre le Conseil général et les communes et intercommunalités.

L’agence départementale de soutien aux communes rurales permettra de les accompagner de la rédaction du contrat rural au suivi technique de leurs projets. Nous allons créer un kit pour leur simplifier la vie. Lorsque cette agence sera opérationnelle, nous réunirons des états généraux de la ruralité pour améliorer tous nos dispositifs d’accompagnement, qu’ils soient économiques, agricoles ou associatifs. Cette agence sera créée à budget constant, via du redéploiement de crédits. Bien sûr, le Département devra lui aussi faire des économies mais le secteur rural sera privilégié.

L’avenir des petites communes va être bouleversé par les effets de la loi de métropolisation, qui pourrait par exemple imposer la création d’une intercommunalité sur tout le bassin de vie de la vallée de Seine, de Bonnières à Conflans-Sainte-Honorine. Conjuguée aux difficultés financières des collectivités, cette loi va poser la question de la ruralité en Ile-de-France. Il est nécessaire de réagir. Le Département est traditionnellement le partenaire des petites communes. Et dans les Yvelines, la ruralité représente les deux tiers du territoire. »

Chaque année, le Conseil général consacre un budget de 90 millions d’euros pour renforcer l’attractivité des villes, développer l’offre de logements, améliorer l’accueil des populations en difficultés…

Alain Schmitz, qui va prendre la tête de cette agence, a expliqué : « Il y a cinq ans, 130 communes des Yvelines ne faisaient pas partie d’une intercommunalité. L’évolution a été d’une rapidité extraordinaire. Le Conseil général est plus que jamais la collectivité de proximité qui peut apporter des solutions aux petites communes. »

A Brueil-en-Vexin, le soutien du Conseil général a permis notamment, au cours des cinq dernières années, de construire un atelier municipal, d’enfouir les réseaux électriques, de moderniser l’éclairage, d’aménager des places, des trottoirs et de sécuriser les abords des écoles.

Pour Bruno Caffin, cette première sortie du nouveau Président du Conseil général « n’est pas neutre. Les communes du Parc Naturel Régional du Vexin français ont développé des relations efficaces et cordiales avec le Conseil général sous la présidence d’Alain Schmitz. Mais nous n’allons pas bouder notre plaisir, nous sommes heureux d’accueillir Pierre Bédier, un homme qui a toujours été à l’écoute de nos projets et qui connaît bien ce village. »