Une nouvelle bière artisanale made in Yvelines arrive ! Partons à la rencontre de Rodolphe Mesnard, créateur de /bwar/.
Rodolphe Mesnard a regardé derrière lui. Fier de son parcours de directeur informatique, il s’est pourtant rendu compte qu’il voulait un avenir différent. Depuis quatre ans, il brasse de la bière pour son plaisir (et celui de ses proches !). Si cette passion devenait… Un métier ? Un quotidien qui a du sens, proche du terroir et de l’artisanat.
C’est parti, à 40 ans, Rodolphe Mesnard lance /Bwar/ :
Ça fait un an que je travaille à temps plein sur ma recherche de recette puis de matière première.
Rodolphe ne prend pas les choses à la légère. Il se renseigne, apprend et peaufine son projet. Son envie d’entreprendre est grandissante. En France, deux brasseries artisanales voient le jour chaque semaine. C’est beaucoup. Y a-t-il de la place pour tout le monde ? Selon Rodolphe, oui :
Chaque brasseur a sa recette, ce n’est pas parce que les ingrédients sont les mêmes que les produits seront identiques, comme les plats au restaurant !
La cuisine parlons-en, c’est la formation initiale de Rodolphe. Le brasseur met d’ailleurs un point d’honneur à proposer des idées de plats à déguster avec ses bières : « On peut manger avec de la bière comme on mange avec du vin ».
Un projet français
J’ai du mal à concevoir qu’on fasse venir des matières premières du bout du monde. La bière artisanale française a le même goût que l’américaine.
Malt venu du Tarn, houblon d’Alsace, Rodolphe mise sur la qualité française. La levure ? « Je pourrais la prendre en France, mais la levure déshydratée ne me correspond pas. » C’est alors à Copenhague qu’il se fournit en levure bio. Rodolphe continue d’apprendre au fur et à mesure qu’il avance. L’amateur de bière ne perd pas ses valeurs de vue :
Je veux faire une bière qui ressemble à la France. Qui exprime le climat, les sols : une bière du terroir.
En effet, au delà du produit, c’est tout le processus de création que Rodolphe soigne. Comment mettre en avant l’intérêt agricole de la bière ? Le drêche par exemple est peu (ou pas) utilisé en France. Du point de vue économique et écologique, les intérêts sont pourtant réels.
Pour 1 000 litres de bière, on récupère 600kg de céréales humides. On peut en faire des tas de choses, il reste de nombreuses valeurs nutritionnelles.
Rodolphe est actuellement en discussion avec GPS&O afin d’intégrer une pépinière aux Mureaux. Travailler avec d’autres artisans du territoire fait partie de ses envies. Il est sur tous les fronts et rien ne faiblira sa motivation.
De la bière en circuit court
Pour couronner le tout, le nouveau brasseur souhaite privilégier le circuit court et la vente en direct entre Médan et les Mureaux. L’idée n’est pas forcément de voir grand et de s’exporter. Avec /Bwar/, Rodolphe souhaite s’impliquer localement et retrouver des questionnements plus personnels. Pour le moment, /Bwar/ propose trois bières
- Une Ale à l’anglaise tout en rondeur sans amertume, houblons aux notes herbacées et de fruits à noyaux
- Une Pils, fermentée à l’allemande, plus de temps en cuve, côté céréalier, plus sec et tranchant. Amertume assez fine et en longueur. Houblon floral
- Une IPA, un style très en vogue ces dix dernières années, moyennement amère pour une IPA, houblon « barbe rouge » issu de la recherche française (fruits rouges).
Comment aider Rodolphe ?
Rodolphe débute et afin de développer son activité, il a mis en place une campagne de financement participatif sur la plateforme Ulule (avec des contreparties très intéressantes !) : vous avez jusqu’au 29 avril 2021 pour y jeter un oeil !
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