Moment important ce mardi 9 mars aux Alluets-le-Roi. Marie-Anne Andrée, la cloche historique de la commune a retrouvé sa place dans le clocher. Une étape dans les travaux de rénovation de l’édifice entrepris par la commune et soutenus par le Département.
Marie-Anne Andrée a retrouvé son clocher. Le matin du mardi 9 mars, aux Alluets-le-Roi, une gigantesque grue a dominé le village. Accompagnée par le clocher, elle a permis à la cloche de l’église Saint-Nicolas les Alluets-le-Roi de reprendre sa place. Une installation qui s’intègre au projet de restauration de l’édifice entrepris par la commune en 2020. Un projet au montant total de 1,1M€ qui permettra de restaurer un édifice ayant obtenu le label « patrimoine d’intérêt régional » la même année.
Marie-Anne Andrée, une cloche unique et classée
Pour aider au financement, la commune a pu bénéficier de l’aide de l’État (442 000€), de la Région Ile-de-France (255 000€), et du Département des Yvelines (85 000€). Au sein de ce projet, la cloche prend une place particulière. En effet, en 2020 a été réalisée une demande de classement de cette pièce unique datée du 18e siècle par la maire de la commune, Véronique Houllier. Notamment car elle représente « le fruit du travail du fondeur Nicolas de la Paix et qu’elle fait partie des rares témoignages pré-révolutionnaires de l’art campanaire », précise Michel Cron, chef de projet bâtiment de l’agence départementale Ingéniery, dans un courrier adressé au conservateur de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC)
Une cloche qui est même devenue tout un symbole pour ses habitants. Déposée de son clocher le 18 septembre dernier, quarante riverains sont venus lui dire un bref au revoir. Seulement six mois plus tard, ils sont nombreux à voir Marie-Anne Andrée retrouver sa place, dominant la plaine de Versailles.
Des travaux d’entretien de l’édifice
Les travaux de l’église Saint-Nicolas ne sont eux pas terminés, et dureront jusqu’en 2023. Ils concernent la rénovation de la toiture, la charpente, la maçonnerie et les vitraux. Mais c’est là tout le quotidien des lieux de cultes anciens.
Depuis son édification au 12e siècle, l’église yvelinoise a vécu de nombreux changement pour traverser les âges. Alors que le passage des Anglais en 1419 la laisse brulée et sans toit pendant près de 100 ans, c’est au 16e siècle que ses premières voûtes et ogives vont apparaître. Et plus récemment, en 1965, c’est un nouveau beffroi qui prend place en même temps que l’installation d’un carillon électrique. Le retour de la cloche restaurée en 2021 ne sera qu’une ligne de plus dans l’histoire de Saint-Nicolas les Alluets-le-Roi.
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