Les trains Intercités entre Saint-Lazare et la Normandie continueront de s’arrêter à Rosny-sur-Seine. Une bonne nouvelle pour la commune et l’agglomération de Mantes qui craignaient d’être fortement handicapées par le projet de réforme de la région Normandie sur les trajets ferroviaires.
Les négociations ont été âpres et difficiles entre les Régions Ile-de-France et Normandie selon la mairie de Rosny-sur-Seine. Les élus ont d’ailleurs dû lutter afin que les trains Intercités qui rejoignent Paris Saint-Lazare et Rouen continuent de s’arrêter dans la gare de la commune.
Les trains s’arrêteront encore en gare de Rosny-sur-Seine en 2020. © CD78/N.DUPREY
Selon le résultat des négociations, pour 2020 et en semaine, le nombre d’arrêts passe de 28 à 30 trains avec un cadencement homogène à la demi-heure. Les trains seront d’ailleurs plus spacieux et mieux cadencés pour faciliter la fluidité du trafic et améliorer les conditions de voyage pour les utilisateurs. Un train toutes les deux heures le samedi et le dimanche est même annoncé en gare de Rosny-sur-Seine.
Un pôle de communication primordial pour la ville
L’enjeu est de taille pour la commune, située entre la frontière régionale et Mantes-la-Jolie. Il aurait été nécessaire de se déplacer pour les riverains qui habituellement bénéficiaient d’un service ferroviaire de proximité. La gare est d’ailleurs en activité depuis 1843 lors de l’installation de la ligne Paris-Le Havre.
Si la ville reste accessible via l’A13 et par des lignes de bus, les Intercités qui rejoignent Paris et Rouen restent le moyen de transport le plus rapide pour rejoindre les deux agglomérations. Il faut en effet compter 45 minutes en train, contre 1h05 en omnibus pour rejoindre le centre de Paris. Le maintient est donc un soulagement pour le maire, Jean-Yves Dumoulin qui déclare:
Face à la menace qui pesait sur les arrêts des Intercités en gare de Rosny, la mobilisation de vos élus a porté ses fruits.
La mobilité, un atout capital pour les Yvelines
Le risque qui pesait sur la gare de Rosny-sur-Seine était surtout lié a une réforme de la Région Normandie sur l’organisation de son système ferroviaire. Avec la menace d’arrêts de deux trains directs en provenance de Paris en heure de pointe, ce sont tous les élus de la vallée de la Seine qui s’étaient mobilisés fin mars à la gare de Mantes-la-Jolie. Parmi eux, le président des Yvelines, Pierre Bédier était présent pour distribuer des tracts aux usagers pour les informer de la situations et les inviter à signer la pétition publiée sur change.org.
La mobilité est un enjeu crucial pour le territoire. © CD78/N.DUPREY
La mobilité reste une politique majeure au sein du Département des Yvelines. En 2017, la collectivité a investi près de 115M€ sur les différents aspects de transport et de circulation. Comme l’avait confié Jean-François Raynal, vice-président du Conseil départemental délégué aux mobilités:
Garantir des conditions optimales et pérennes de déplacement et d’accessibilité est essentiel pour développer les territoires de façon équilibrée et pour stimuler l’implantation d’activités économiques