Volontaires au SNU (Service National Universel), quinze adolescents ont fait de la prévention en forêt de Méridon le 14 mai dernier.
En rang d’oignon, tous habillés de la même manière, ils ne se connaissaient pas il y a quelques jours. Pourtant, une solidarité s’est déjà créée entre cette quinzaine d’adolescents. Ces derniers se sont inscrits au Service National Universel (SNU). Ce dispositif mené par le gouvernement propose aux volontaires de 15 à 17 ans de faire un stage de deux semaines et de se mobiliser dans des missions d’intérêt général sur 84 heures réparties dans l’année.
Prévention en forêt de Méridon contre la pollution
Pour nos quinze volontaires, c’est en forêt de Méridon qu’ils accompliront leur mission des 14 et 15 mai. Dans la matinée, ils ont ramassé les déchets dans la forêt. Pour le reste de la journée, ils ont fait de la prévention contre les incivilités en forêt auprès des promeneurs via des tracts préparés en amont par leur soin.
« On a trouvé plein de choses comme des mouchoirs, du verre, des capsules… Mais surtout de nombreux mégots », confie Thibault Beaudoin Faisseau. « Quand on sait le temps que ça prend à disparaître dans la nature », explique-t-il.
Aujourd’hui, la pollution est un des combats majeurs des nouvelles générations. Avec ce type de journée, les jeunes comprennent à la fois les enjeux, mais aussi les bons gestes de protection de la nature. « On est en pleine période de reproduction des animaux. On a par exemple appris qu’il ne fallait pas laisser son chien en liberté car s’il s’approche d’un bébé, sa mère peut l’abandonner », explique Thibault. Des éléments instructifs qui permettent ainsi aux jeunes de s’engager pour la communauté.
Forger la personnalité des jeunes avec le SNU
Le SNU est un dispositif national. Dans ce cadre, il est réalisé avec la gendarmerie des Yvelines qui assure la logistique et le soutien. L’environnement n’est d’ailleurs pas le seul chemin de bataille. « Il y a aussi la cyber-prévention et le harcèlement dans les transports », explique Alexis Drossos de la réserve citoyenne de la gendarmerie engager dans le SNU. Les jeunes se penchent ainsi sur plusieurs problèmes de société, et avec la gendarmerie, collaborent à développer le meilleur message à transmettre à la population.
« Ce qu’on constate, c’est l’évolution de leur personnalité. Ils ne se connaissent pas, ils sont tous jeunes, issus de milieux socio-culturels différents et ont pourtant pris de l’assurance. Ils ont appris à travailler ensemble », analyse-t-il.