La voiture électrique prend une place considérable sur les routes yvelinoises. Mais outre un succès grandissant, elles sont aussi le fleuron industriel du département qui recense sur son territoire, les usines et les laboratoires les plus pointus pour concevoir de nombreux modèles des marques françaises.
La voiture électrique prend sa place dans le paysage du parc automobile français. Une révolution de la mobilité qui s’illustre particulièrement dans les Yvelines. En effet, c’est là que Renault construit le modèle le plus vendu de France. La Renault Zoé, dont le second modèle vient de sortir, a été immatriculée plus de 18 800 fois en 2019 selon les chiffres dévoilés dans une étude de AAA Data pour le journal les Echos.
Cette étude montre également que les Yvelinois s’intéressent à tous les types de véhicules électriques. Ainsi, sur les quelque 7 442 immatriculations de véhicules de la marque de luxe Tesla en France en 2019, 7% d’entre elles ont été réalisées dans les Yvelines. Le département se classe second derrière Paris (8%), et devant les Bouches du Rhône (5%) qui complètent le podium.
La production des voitures électriques dans les Yvelines
Cet engouement pour les véhicules électriques profite essentiellement aux usines implantées sur le territoire yvelinois. Ainsi, l’usine Renault de Flins voit la production augmenter de manière exponentielle depuis le lancement de la Renault Zoé en 2012. En 2018, 49 472 véhicules sont sortis des chaînes de montage, soit 67% de plus qu’en 2017. Une croissance soutenue pour l’entreprise qui célébré en grande pompe la 200 000ème Renault Zoé produite et vendue.
Un peu plus en amont sur la Seine, l’usine PSA de Poissy prend elle aussi un tournant vers l’électrique. L’usine pisciacaise va produire la Citroën DS3 Crossback e-tense, la version électrique du SUV déjà produit par l’usine en moteur thermique. Des moteurs électriques construits dans la banlieue de Metz, mais conçus par le centre de recherche et développement de la marque à Carrières-sous-Poissy.
Le Département engagé dans le développement des mobilités douces
Cette révolution des mobilités douces est elle aussi intégrée à la politique départementale. Comme l’avait déclaré récemment Pierre Bédier, président des Yvelines :
« La voiture vit une révolution. Dans 15 ans, elle sera devenue non polluante. C’est donc aux élus de faire de la pédagogie afin de favoriser son utilisation et développer les infrastructures nécessaires à son fonctionnement ».
Ainsi, le Conseil Départemental s’est engagé dans un renouvellement de sa flotte automobile. En 2020, 185 Zoé vont remplacer les modèles thermiques utilisés par les agents. Côté infrastructures, Florence Duhamel, responsable du parc automobile du Département, annonce que « nous prévoyons autant de bornes que de véhicules électriques (i.e 185). Les bornes de recharge pourront osciller entre 3 à 22 ampères ».
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