Les transports en commun sont le quotidien de nombreux yvelinois. Enjeu de mobilité, ils sont au coeur des politiques départementales d’aménagement. En 2021, ils représentent plus de 25% du budget d’investissement du Conseil départemental.
Depuis plusieurs décennies, les transports en commun marquent le quotidien de tous. Aujourd’hui plus que jamais, ils jouent un rôle primordial dans la société. Symbolisant les intérêts écologiques en milieu urbain, ils sont en effet un outil indispensable à l’insertion afin de désenclaver des territoires et des populations. Dans les Yvelines, l’enjeu est primordial. La proximité avec l’agglomération parisienne est une vraie richesse. Mais à l’instar de la petite couronne, l’éloignement d’une partie du territoire nécessite une réflexion précise sur les besoins de déplacements des habitants.
Cette mobilité durable s’intègre à la politique du Conseil départemental. En 2021, le Département consacre 128,5M€ de son budget d’investissement à la mobilité, soit 25% du total. Premier bénéficiaire, les grands projets de transport en commun en construction. Ce sont la prolongation du RER vers l’Ouest (Eole) (33,7 M€) et le Tram 13 (26,3 M€). Considérés d’utilité publique, ils faciliteront les trajets inter-banlieues et fluidifieront le trafic sur les routes.
Eole et le Tram 13, deux transports en commun vitaux
« Eole va amener un nouveau souffle à la vallée de la Seine, touchée par la désindustrialisation », expliquait déjà en 2019 Pierre Bédier, président du Conseil départemental.
Reliant Mantes-la-Jolie à la Défense en moins de 40 minutes, il deviendra une alternative à l’A13 saturée aux heures de pointe. Traversant la vallée de la Seine, « il va rapprocher les Yvelinois des grands bassins d’emploi du nord du territoire », précise l’élu. Flins, Les Mureaux, Epône, Poissy deviennent ainsi des pôles gares jouant un rôle capital dans l’aménagement du territoire.
Ce rôle, le Tram 13 l’accomplit aussi. Reliant en 2026 Versailles et Achères, il sera le premier transport nord sud du Département. Utilisant un mode fiable et performant, il permettra d’assurer l’interconnexion avec plusieurs lignes de transports transiliens et deux RER.
La multimodalité, une clé de mobilité pour les Yvelines
La voiture reste cependant le moyen de transport privilégié des Yvelinois. Mais la crise sanitaire et la prise de conscience écologique amène à penser différemment. « Il ne faut pas opposer les mobilités car c’est opposer les Franciliens », rappelle Pierre Bédier. Dans les Yvelines, les disparités du territoire nécessitent un aménagement de territoire particulier. Les transports se doivent d’être complémentaires.
Maître mot, la multi-modalité encourage les Yvelinois à choisir entre le tout voiture et les infrastructures mises à leur disposition. Des voies cyclables sont créées à cinq kilomètres tout autour des gares. Elles se conjuguent avec des places de stationnement et des routes d’accès simplifiées. Conçues pour désengorger les centres-villes, toutes ces infrastructures facilitent les déplacements quotidiens et travaillent à conserver la qualité de vie propre aux Yvelines.