En 2022 Triel-sur-Seine accueillera une centrale solaire. Elle aura une production annuelle semblable à la consommation de 6 835 foyers, soit l’équivalent d’une ville de 15 720 habitants.
A l’heure de la COP 26, la conférence sur les changements climatiques, qui se tient en Ecosse jusqu’au 12 novembre 2021, le volet des énergies renouvelables a été abordé à Trappes le mercredi 3 novembre 2021.
Barbara Pompili, la ministre de l’Ecologie, accompagnée d’Anne Capiaux, la conseillère départementale, a visité un équipement où des panneaux solaires ont été posés sur le toit pour fournir de l’énergie au site.
Les énergies « vertes » se développent dans les Yvelines. Un vaste parc photovoltaïque de 42 500 panneaux solaires va être aménagé dans la plaine de Triel-sur-Seine. Alors que les démarches engagées par l’opérateur s’achèvent, le coup d’envoi des travaux devrait être donné début 2022.
Une production annuelle d’une ville de 15 720 habitants
La société monpelliéraine Urbasolar, l’un des leaders français dans le domaine de l’implantation de centrales solaires, a désormais obtenu toutes les autorisations. Mathieu Accadebled, le chef de projet, le confirme.
Le dossier est en bonne voie. Le chantier devrait durer 8 à 10 mois. L’électricité sera revendue à Enédis. Les installations seront reliées au poste électrique implanté à l’entrée de la commune et situé à seulement 300 mètres des terrains concernés.
Les panneaux solaires, qui proviennent d’un fabricant implanté en Europe et aux Etats-Unis, seront posés sur une surface de près de 20 hectares en bordure de la route départementale 190. L’équipement aura une production annuelle semblable à la consommation de 6 835 foyers, soit l’équivalent d’une ville de 15 720 habitants.
Le Conseil départemental des Yvelines, l’Établissement public foncier de la région Île-de-France (EPFIF) et la communauté urbaine du Grand Paris Seine et Oise travaillent en commun sur ce dossier depuis de longs mois.
Reconquérir la plaine de Triel
Lancé en 2009, le projet s’inscrit dans le plan de reconquête de la plaine. La zone a été déclarée inconstructible. Elle concerne d’anciens terrains agricoles utilisés pour les cultures maraîchères puis exploités pour leur gisement de granulats avant de devenir un centre de stockage de déchets jusque dans les années 1990.
Afin de recouvrir la décharge et de stabiliser le sol mais surtout dans le but de recréer une activité, plus de 2 millions de tonnes de remblais provenant de chantiers de construction ont été répandus sur le site.
Outre la future ferme solaire de Triel-sur-Seine, un second projet est en cours d’instruction. Il concerne des terrains du groupe Total à Gargenville. Celle-ci envisage d’installer 55 000 panneaux photovoltaïques sur une zone en friche son dépôt de carburant.