Le Département est sur tous les fronts pour favoriser la réussite des élèves et améliorer le cadre de vie des jeunes, des équipes pédagogiques et du personnel. Soucieux de répondre aux enjeux environnementaux, il va privilégier les bâtiments à énergies renouvelables et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Plus de béton mais du bois et des matériaux biosourcés, comme le chanvre et la paille. Ce concept innovant offre de nombreux avantages au niveau des performances thermiques et phoniques. Cette méthode permet aussi de réduire le bruit ambiant pour les élèves. Le tout premier établissement de la série doit être aménagé à Verneuil-sur-Seine.
Notre volonté est d’offrir le meilleur à notre jeunesse, les constructions nouvelles vont nous permettre de diminuer de façon importante l’impact carbone détaille Pierre Bédier, président du Département.
Ce volet a été évoqué le vendredi 8 septembre par Cécile Dumoulin, la vice-présidente déléguée aux collèges, qui a détaillé les nouveautés de la rentrée. Elle a également annoncé que dès janvier 2024 débuteront les travaux de la future cité scolaire de Sartrouville pour une ouverture partielle à la rentrée 2025.
Conjointement porté par l’Education nationale, la ville de Sartrouville et le Département des Yvelines, ce projet vise à ouvrir un établissement novateur composé d’un groupe scolaire et d’un collège, en lieu et place de l’actuel collège Romain Rolland, afin de favoriser la continuité pédagogique de la maternelle à la fin de collège et réduire le décrochage scolaire.
Réduire le décrochage scolaire
Pour lutter contre le décrochage scolaire mais aussi pour assurer une veille sociale et limiter les risques ou encore favoriser le lien entre l’établissement et les familles, le déploiement des chargés de prévention va se poursuivre. Pas moins de 29 chargés de prévention interviendront au sein de 38 collèges classés REP/REP+ ou jugés prioritaires, en lien avec la Direction Académique des Yvelines, pour bénéficier de cet accompagnement renforcé. Les chargés de prévention représente une véritable interface entre les élèves, les familles et le collège.
Autre nouveauté : les cours de récréation vont être reconfigurées, après une large concertation avec les collégiens qui en seront les utilisateurs. En premier lieu, la nature est réintroduite avec la réalisation d’îlots de fraîcheur, composés de nombreux végétaux afin de permettre aux élèves de profiter de zones ombragées en cas de pics de chaleur. Par ailleurs, il est prévu de repenser les usages des espaces de récréation dans le but de favoriser le bien-être des collégiens.
Développement du numérique
L’espace numérique de travail (ENT), mis en place depuis la rentrée 2017, évolue. Ce portail internet éducatif permet d’offrir à chacun des acteurs du système éducatif et notamment aux élèves, aux enseignants et aux parents un accès simple à travers les réseaux à l’ensemble des services numériques en rapport avec son activité, par exemple la gestion et la consultation des absences, des notes, du cahier de texte de la classe ou encore la diffusion de support de cours, de devoirs et l’accès à des ressources ou des manuels numériques…
Ainsi le système Oze devient Néo. Ce nouvel espace en ligne a notamment pour objectif de fluidifier les échanges. Sa mise en service sera confortée d’un accompagnement opérationnel des collèges assuré par Seine-et-Yvelines Numérique, l’opérateur numérique du Département.
Côté apprentissage, afin de réduire la fracture numérique, les distributions des cartables numériques, composés d’une tablette tactile, d’un clavier, d’une housse, de ressources pédagogiques et d’un accès sécurisé à Internet en classe mais aussi à domicile, vont se poursuivre. 130 000 élèves et enseignants, répartis dans les 113 collèges publics et les 23 privés, seront équipés d’ici à 2026. D’autres actions sont proposées dans le but de donner aux jeunes l’opportunité d’apprendre autrement. C’est le cas par exemple avec le chœur interdépartemental des collèges ou encore le concours d’éloquence et la sensibilisation au développement durable et aux enjeux environnementaux.
Le Département développe également des programmes spécifiques pour accompagner les jeunes pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance, dans leurs parcours scolaire et extra-scolaire.
À la cantine, le principe du manger sain et mieux est désormais la règle. C’est en effet la volonté du Département qui entend développer les circuits courts du champ à l’assiette pour les collégiens. L’annonce faite en mai à l’issue des Assises de l’alimentation est appliquée sans attendre. Il va y avoir encore plus de produits yvelinois dans les assiettes des demi-pensionnaires.
L’objectif est de passer de 12 % à 35 % de circuits courts dans les assiettes des collégiens d’ici fin 2025 a annoncé Pauline Winocour-Lefèvre, vice-présidente déléguée à la ruralité, à l’agriculture, à l’alimentation et aux circuits courts.
Concernant la restauration scolaire, un effort sur les tarifs est également réalisé au bénéfice des familles avec des tarifs compris entre 1 € et 4 € par repas selon les revenus et la composition de la famille et une participation du Département de 5 € à 8 € par repas (le coût de revient est désormais à 9 €).
Mais les collégiens doivent aussi pouvoir pratiquer des activités variées pour s’épanouir pleinement. Pour cela, les 11-18 ans peuvent profiter du Pass+ pour accéder à une pratique culturelle et sportive