Emblématique des années 1970, frappé par la déshérence économique, le Val Fourré était devenu synonyme de bétonnage sans âme, de logements dégradés et de ménages précaires. Aujourd’hui, sa physionomie change. Le Val Fourré ne tourne plus le dos à la Seine. « Au contraire, notre ambition est d’ouvrir le quartier sur le fleuve et les coteaux alentour. Pour cela nous avons fait intervenir des équipes d’urbanistes et de paysagistes qui ont œuvré ensemble sur le projet », explique Florence Salmon, Chef du projet Renouvellement urbain du Val Fourré à la direction Politique de la ville de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise.
Après les réparations…
Des années ont été nécessaires pour « réparer » le Val Fourré : 13 des 22 tours ont été démolies, près de 3 000 logements réhabilités. Un mail arboré relie la Seine au quartier des Peintres-médecins, les parkings sont limités pour laisser place à des aires verdoyantes. « Nous avons repensé la trame urbaine et l’espace public, créé des cœurs d’îlots végétalisés, construit un pôle nautique », précise Florence Salmon.
… le développement durable !
Réalisation majeure du projet, la mise en place d’une chaufferie biomasse qui pourrait se développer hors du quartier. Le traitement des eaux pluviales a mené à la création d’une darse paysagère. Les
roseaux filtrent les eaux et ce bassin agrémenté de plantes endémiques engendre une biodiversité (grenouilles, libellules…) agréable. Il a aussi été créé un « jardin pirate », sorte de jardin potager mis à la disposition des habitants. Le parvis de la mosquée a été requalifié et s’orne désormais de palmiers. On le voit, peu à peu le nom même de « Val Fourré » refait sens.
Le Département très engagé auprès des territoires prioritaires
Depuis plus de dix ans, le Département mène une vraie politique de soutien à la rénovation urbaine sur les territoires prioritaires et stratégiques. L’objectif est de leur redonner attractivité, mixité sociale, emplois… Dans le cadre du Nouveau programme national de renouvellement urbain, l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) a désigné 4 projets d’intérêt national qui concentreront le plus gros des investissements : Mantes-la-Jolie, Les Mureaux, Sartrouville et Trappes. Quatre autres projets classés d’intérêt régional bénéficieront aussi d’aides : Chanteloup-les-Vignes, Limay, Plaisir et La Verrière.
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