Vers une fusion des Yvelines avec les Hauts-de-Seine

Larédaction

À l’occasion d’une cérémonie des vœux commune, organisée mardi 12 janvier au Haras de Jardy, Pierre Bédier et Patrick Devedjian ont annoncé le rapprochement des deux Départements.

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Entourés des préfets des deux départements et de Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France, Patrick Devedjian (au micro) et Pierre Bédier ont dévoilé leur projet de fusion.

Il ne sera officiel qu’à partir du 5 février prochain et la création d’un établissement public interdépartemental, mais le rapprochement entre les Yvelines et les Hauts-de-Seine est bel et bien lancé.

Mardi 12 janvier, dans la superbe enceinte du Haras de Jardy à Marnes-la-Coquette, Pierre Bédier et Patrick Devedjian, les présidents des deux Départements, ont profité d’une cérémonie de vœux commune pour annoncer leurs « fiançailles » devant près de 1200 personnes.

Fusion : Dan Carter et Laurent Blanc en témoins

Avec, en témoin prestigieux notamment, les sportifs Dan Carter, champion du monde de rugby avec la Nouvelle-Zélande et nouvelle star du Racing 92, et Laurent Blanc, champion du monde 98 de football aujourd’hui entraîneur du Paris Saint-Germain.

« Habituellement, la frontière est ce qui sépare deux territoires, a souligné Patrick Devedjian. Nous voulons en faire un trait d’union. »

Concrètement, dès le printemps, les deux Départements vont mutualiser quelques services (archéologie, direction administrative de la voirie), fusionner leurs SEM d’aménagement et travailler sur un projet commun : l’ouverture d’un Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) interdépartemental pour adultes en situation de handicap psychique.

Objectif : mutualisation et économies

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De gauche à droite : Dan Carter, Pierre Bédier, Laurent Blanc, Patrick Devedjian, Dimitri Szarzewski (photo CD92/Olivier Ravoire).

Le leitmotiv : mutualiser et économiser. « Nos Départements sont très complémentaires. C’est le bon sens et l’intérêt général qui ont guidé notre projet », a confié Pierre Bédier.

L’occasion aussi de faire de leur nouveau territoire « le moteur économique de la région parisienne » (P. Bédier), sachant que la Métropole du Grand Paris n’a aucun poids ni aucune légitimité, ne ressemblant au final qu’à « un cataplasme : épais, indigeste et qui ne guérit pas » (P. Devedjian).