Quand Fakear rencontre le Château de Versailles

ChloëBringuier

Et si le Château de Versailles était autre chose que les dorures, Lully et la folie des grandeurs ? Depuis 2019, le Château innove et propose des cartes blanches électro. Nous avons rencontré l’artiste Fakear quelques jours avant la sortie de sa carte blanche à l’hiver 2022.

Le Château de Versailles dévoile la création de Fakear © Thomas Garnier

Le Château de Versailles dévoile la création de Fakear © Thomas Garnier

Vous avez bien lu : la musique électronique s’invite chez Louis XIV et ça fonctionne drôlement bien ! Après Thylacine et Saycet, le Château invite cette année un artiste aux multiples facettes : Fakear.

De son vrai nom Théo Le Vigoureux, il a fait danser la France entière avec son titre « Lune Rousse » en 2016. Nous le retrouvons ici sous un nouveau jour, ou plutôt sous une nouvelle nuit.

J’ai tout de suite accepté le projet même si je n’étais pas en terrain conquis. J’étais venu plus jeune au Château de Versailles, j’en gardais un souvenir scolaire

L’artiste a laissé tomber tout ce qu’il connaissait de Versailles. Il s’est laissé habiter par le lieu et son énergie. C’est ce que l’on ressent à l’écoute de sa création.

J’ai été très inspiré par les horloges, mais surtout par les jardins et bosquets. À travers “Palace of Time”, j’ai voulu rendre hommage à tous les paysages qu’offrent les jardins

L’artiste a été accompagné par une toute petite équipe lors des repérages : « C’était super car très intimiste, on m’a vraiment laissé carte blanche ».

Mêler Histoire et musique électronique

C’est en parcourant le château vide la nuit que Théo a ressenti toute l’Histoire que porte le lieu : « C’était incroyable. Notre excitation de vivre un tel moment était presque enfantine ».

Le morceau et son clip sont inédits, d’une beauté presque mystique. Cette création nous dévoile le Domaine du Château de Versailles comme nous ne l’avons jamais vu. Le rythme est envoûtant et Fakear aime à dire que « c’est un morceau très moderne fait avec de l’ancien ». Le jeune homme sert ici une œuvre très spontanée et singulière.

Après nous en avoir mis plein les yeux, le Château de Versailles nous en met plein les oreilles.