Victor Hugo : le romantisme français

ChloëBringuier

Né un 12 octobre, Victor Hugo est l’un des écrivains français les plus célèbres du 19ème siècle. Retour sur son parcours et son attachement aux Yvelines. 

Victor Hugo : le romantisme français © Wikimédia

Victor Hugo, véritable monument de la littérature, poète et écrivain est sans doute la plus grande figure du mouvement romantique français. L’auteur est né le 12 octobre 1802 à Besançon, d’un père général d’Empire. À 14 ans, il écrit « je veux être Chateaubriand ou rien. » Ses premières Odes, remarquées par Louis XVIII qui lui versera une pension, sont écrites à 19 ans. 

Le 12 octobre 1822, il épouse une amie d’enfance, Adèle Foucher, qui lui donnera cinq enfants. La perte dramatique de sa première fille, Léopoldine, en 1843, l’affectera profondément. Il forme avec quelques écrivains « le Cénacle », foyer du romantisme, dont il devient bientôt le chef de file avec Gérard de Nerval et Théophile Gautier. La présentation d' »Hernani » à la Comédie Française en 1829, donne lieu à un affrontement violent entre les romantiques, les « Jeune France » et les classiques, les « perruques ». Après « Notre-Dame-de-Paris », son premier roman historique, publié en 1831, et dont le succès est immédiat, il publie « Lucrèce Borgia ». Lors de la Première, il tombe éperdument amoureux de l’une des jeunes comédiennes, Juliette Drouet. Cet amour durera cinquante ans. En 1841, il est élu à l’Académie française.

Il entame alors une carrière politique comme républicain et condamne le coup d’État du 2 décembre 1851. Condamné à l’exil, d’abord en Belgique puis à Jersey et Guernesey, il écrit « Les Châtiments » (1853), « Les Contemplations » (1856) puis « Les Misérables » (1862). Il rentre en France en 1870, où il est accueilli triomphalement. 

Le 22 mai 1885, Victor Hugo s’éteint, victime d’une congestion pulmonaire. Deux millions de personnes l’accompagnent au Panthéon, lors de funérailles nationales.

Odes et balades en Yvelines

Funérailles nationales de Victor Hugo © Wikimédia

Plusieurs villes et villages des Yvelines conservent la mémoire du grand écrivain. Victor Hugo s’arrête en effet souvent à Montfort-l’Amaury chez son ami le poète Saint-Valry, lorsqu’il se rend à Dreux pour y retrouver sa future épouse, Adèle Foucher. En 1825, il compose « l’Ode aux ruines de Montfort-l’Amaury », à la demande de la mère de son ami. En 1834, comme il le fait depuis six ans, il installe sa famille pour l’été au château des Roches, à Bièvres, où son ami Bertin, directeur du journal Les Débats, passe ses vacances. Mais cette année-là, il loue également une chambre à quatre kilomètres de là, au hameau des Metz, à Jouy-en-Josas, pour Juliette Drouet, sa maîtresse depuis dix-huit mois. Ils se retrouvent au Bois de l’Homme Mort.

Le 8 septembre 1834, Léopoldine fait sa première communion dans l’église Sainte-Croix de Fourqueux et en 1836, il s’installe avec sa famille dans ce même village, rue de Saint-Nom. La maison des Metz, 10 rue Victor Hugo à Jouy-en-Josas, demeure privée, est signalée par une plaque et quelques vers de « La Tristesse d’Olympio ».