Yvelines – Hauts-de-Seine : unis pour voir plus loin

La rédaction

Cet article fait partie du dossier: 2017/2018 : Quels sont les projets de votre Département ?

Les Assemblées départementales des Yvelines et des Hauts-de-Seine ont voté, le 30 juin dernier, le principe de fusion des deux collectivités. L’objectif : investir sur des projets communs pour une plus grande attractivité du territoire au bénéfice des habitants.

Pierre Bédier et Patrick Devedjian

Pierre Bédier et Patrick Devedjian

Pourquoi fusionner ?

  • Pour préserver, face au désengagement massif de l’Etat, une capacité d’agir au service de la population tout en conservant la proximité avec les habitants,
  • Pour maintenir une vision politique commune de scalité modérée et d’endettement maîtrisé,
  • Pour mutualiser des services et réaliser des économies d’échelle capables de dégager des marges de manœuvre,
  • Pour proposer une alternative au projet métropolitain qui aboutirait, autour des quatre départementaux centraux, à la création d’un nouveau territoire privilégié au détriment du reste de l’Ile-de-France,
  • Pour envisager l’avenir avec con ance et ouvrir de nouvelles perspectives de développement.

Deux territoires complémentaires

  • Une longue frontière commune sans rupture géographique
  • De nombreux axes de transport interdépartementaux (A13, A14, RN 113, RN 118, RER A, RER C, T6, Eole)
  • La Seine en trait d’union
  • Des pôles économiques majeurs (La Défense, Saint- Quentin-en-Yvelines, Vélizy, Grand Paris Seine Ouest)

Déjà trois services interdépartementaux

  • Archéologie : Outre l’archéologie préventive, ce service est chargé de collecter, restaurer et faire connaître le patrimoine des deux départements. Cette fusion devrait permettre d’augmenter de 60 % l’activité sans dépenser davantage.
  • Adoption : L’objectif est ici de mieux accompagner les familles dans leur désir d’adopter. Les demandes d’agrément continueront d’être assurées séparément par chaque Département.
  • Voirie : Opérationnel depuis le printemps 2017, le service interdépartemental veille sur les 1915 km de routes départementales et procède à des commandes groupées générant là aussi des économies. Il réunit également un service d’ingénierie.