Si de nombreux tournages se déroulent chaque année dans Paris, la Ville lumière n’est pas la seule à accueillir des stars de cinéma et de séries TV. Et comme toutes les terres franciliennes, les Yvelines tirent parfaitement leur épingle du jeu dans ce domaine.
Le saviez-vous ? En 2016, Ben Affleck a découvert Saint- Quentin-en-Yvelines lors du tournage d’un nouvel opus de Batman.
En février dernier, le réalisateur Pierre Salvadori et Vincent Elbaz étaient à Croissy-sur-Seine pour le film Remise de peine. En juillet, nous avions rencontré Olivier Baroux, le réalisateur des Tuche, sur le tournage du 3e opus à l’Hôtel du département. En juillet aussi, et une nouvelle fois en ce début octobre, les équipes de la série Baron Noir sont venues tourner à la Préfecture des Yvelines à Versailles…
Les exemples sont variés car le département séduit par la richesse de ses paysages et de son patrimoine, et sa proximité avec Paris.
« Pour les deux premières saisons de Baron Noir, nous avons notamment choisi la Préfecture des Yvelines, souligne Thomas Bourguignon, producteur délégué et créateur de la société de production Kwaï. C’est un des décors nous permettant de reconstituer le palais de l’Élysée, une architecture qui reflète à la perfection les ors de la République ! »
Pour les collectivités yvelinoises, le potentiel est tel qu’il ne paraît pas très complexe d’attirer les professionnels du secteur. C’est ce que confirme Barbara Barthon, directrice de la communication à de la mairie de Croissy-sur-Seine : « Ici, les demandes sont nombreuses car nous regorgeons de possibilités, des berges de la Seine à l’espace Chanorier, un lieu unique situé dans un parc et le quartier historique de la ville ».
Un intérêt réciproque
Les spécialistes du petit et du grand écran ne sont donc pas les seuls à louer l’attractivité des Yvelines.
« Un tournage est une occasion de présenter le patrimoine et les infrastructures de notre commune tout en renforçant sa notoriété », ajoute Véronique Garnier, conseillère municipale déléguée à la Communication de Croissy-sur-Seine.
Mais pour les collectivités du département comme pour les structures privées d’ailleurs, le bénéfice ne s’arrête pas là. Elles peuvent aussi compter sur l’argent que rapporte la location d’un lieu. Par exemple, le grand vestibule du château de Maisons-Laffitte est proposé à 4 300 euros par jour aux techniciens du 7e art.
« Malgré un niveau d’activité déjà élevé, la croissance devrait se poursuivre en 2017 », annonce l’Observatoire de la production audiovisuelle et cinématographique en Île-de-France (publié en avril 2017). Une tendance dont profitera sans nul doute notre département.